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@ Marguerite Breguet
Échauffez bien votre cheval et partez surtout au pas pendant quelque temps.
Évitez les démarrages sur les chapeaux de roue qui sont bien souvent inutiles.
Pour les côtes, soit montez-les au trot et ensuite laissez récupérer votre cheval, soit montez-les au pas et retrouvez ensuite la chasse.
Chaque cheval, comme chaque humain, a son rythme, ne le sortez pas du sien.
Pour les relais en camion, il faut appliquer les conseils ci-dessus.
En cas d’inflammation des membres, commencez par de longues séances de douches froides.
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Les dents
Oui, le cheval a les dents qui poussent ! Dans son environnement naturel, le cheval broute entre 14 heures et 16 heures par jour. Ses dents broient l’herbe en permanence, elles s’usent en conséquence. Au box, cet équilibre est rompu. Il faut donc faire intervenir le dentiste une fois par an, c’est indispensable.
Elles se trouvent au fond et peuvent devenir des rasoirs. Votre cheval ne mastique plus ou pas assez. Cela peut venir d’un cheval en mauvais état et quelquefois être à l’origine de coliques.
Elles se situent sur la mâchoire supérieure au passage du mors. Si votre cheval encense en permanence, se défend à la moindre sollicitation du mors, c’est le plus souvent parce qu’il a mal. Faites intervenir le dentiste et son comportement changera en quelques jours. Parfois les causes peuvent être plus complexes.
Les juments en sont dépourvues. Le cheval a donc 40 dents et la jument 36. On peut lire l’âge approximatif des chevaux en regardant les dents mais c’est la compétence d’initiés confirmés.
l’ostéopathe
Le dos est la partie la plus délicate du cheval. Il n’y a pas un cheval qui n’ait pas - ou pas eu - un problème de dos. Il ne peut pas s’exprimer, il peut juste vous envoyer des signaux : « je ne peux pas », « je veux bien mais cela me fait trop mal ». L’équitation a fait dans ce domaine de fabuleux progrès et on ne peut que s’en féliciter. Autrefois, l’ostéopathe portait le nom de rebouteux. Le nom s’est valorisé mais la fonction existe depuis longtemps.
Les vermifuges
Pour limiter les invasions parasitaires, il faut vermifuger votre cheval entre 2 et 3 fois par an (idéalement tous les 4 mois) : à la rentrée du pré, au milieu de l’hiver, et avant de mettre vos chevaux au pré. Ainsi, la boucle est bouclée.
La plupart des vermifuges se présentent sous forme de pâte dans une grosse seringue graduée pour adapter le mieux possible la bonne dose en fonction du poids du cheval.
Evitez le tord-nez, tenez le cheval simplement par la longe et rentrez la seringue au coin de la commissure des lèvres. Administrez la dose prescrite bien au fond de la bouche. Avant de nourrir votre cheval, laissez au moins 2h pour que le produit agisse bien. Dans les 24h qui suivent, ne faites pas un trop gros travail, le produit les fatigue.
Les vaccins
Ce n’est pas une option mais une obligation administrative en ce qui concerne la grippe. Seul le vétérinaire est habilité à vacciner un cheval. Il mentionne chaque vaccination avec vignette, tampon et signature sur son carnet de santé.
Lors d’un contrôle sanitaire (gendarmerie, douane ou organisateurs de manifestations équestres) le carnet à jour vous sera demandé.
Si vous n’avez pas les papiers et l’historique au moment de l’achat, il vous faudra, pour la grippe, faire une première injection suivie d’une autre à un mois d’intervalle. Pour tous les autres vaccins, un rappel annuel est nécessaire. Important : le rappel des vaccins doit se faire de façon précise à quelques jours de la date d’anniversaire.
Les défauts d’aplomb
Ouverts devant :
En dehors de la ligne d’aplomb, cela nuit à la rapidité des allures mais c’est un signe de solidité.
Serrés devant :
En dedans de la ligne d’aplomb, cela prédispose aux atteintes dans sa locomotion : indice d’une poitrine étroite.
Genoux cambrés :
Incurvés en dehors de la ligne d’aplomb, ce défaut crée une distorsion des ligaments et nuit à la solidité. Les genoux finissent souvent arqués.
Genoux de boeuf :
Incurvés en dedans de la ligne d’aplomb.
Genoux cagneux :
Tournés en dedans du genou au sabot, le cheval billarde et fatigue dans les tendons. Cela provoque des blessures aux talons.
Panard :
Tournés en dehors du genou au sabot, le risque majeur étant de se toucher fréquemment, surtout au niveau des genoux.
Sous lui :
Le membre part vers l’arrière et rend les allures plus rasantes et du coup plus exposées à buter.
Jarretier :
En action, les jarrets convergent vers l’intérieur. On dit que le cheval « dévisse ». Cela entraîne un ralentissement des allures.
Brassicourt :
L’aplomb du genou est incurvé en avant. C’est un défaut de naissance fréquent chez les Pur-sangs. Peu esthétique mais les tendons étant moins sollicités, le risque de claquage devient faible mais le cheval s’usera plus vite.
Campé :
Le membre part vers l’avant. C’est essentiellement un signe d’usure, de fatigue ou de souffrance. La ligne du dos a tendance à s’affaisser. Symptomatique des vieux chevaux.
Long jointé :
Le paturon est anormalement incliné vers le sol. Les allures sont douces mais les tendons sont beaucoup plus sollicités et se fatiguent plus rapidement.
Droit jointé :
Le paturon est trop court ou insuffisamment incliné vers le sol : allures inconfortables. Ce défaut prédispose à des tares osseuses du boulet et du paturon.
Les coups et blessures
Il existe deux principales catégories de claquage : claquage du tendon appelé « une banane » et claquage du suspenseur du boulet.
Il faut refroidir, mettre de la glace ou passer pendant un long moment la douche à l’endroit du coup. Une fois sec, mettre une pommade ou une dose homéopathique à base d’arnica.
Les claquages
Il existe deux principales catégories de claquage : claquage du tendon appelé « une banane » et claquage du suspenseur du boulet.
Les abcès au pied
Il s’agit d’un corps étranger ayant pénétré dans le pied, que le cheval soit ferré ou non. Les soins : appelez le maréchal qui percera l’abcès et désinfectera la plaie. L’immobilisation du cheval sera au minimum d’une huitaine de jours.
Les ferrures
Selon le terrain et le travail du cheval, il est raisonnable de ferrer votre cheval toutes les 6 à 8 semaines. Même si vos fers ne sont pas usés, la corne pousse. Une ferrure trop ancienne peut entraîner un défaut d’aplomb, ce n’est pas là qu’il faut faire des économies.
Nous vous recommandons d’échanger avec votre maréchal sur la façon dont se déplace votre cheval.
Il trouvera des réponses adaptées à chaque problème. Quand votre cheval boite, une des premières questions à se poser est de savoir : « quand a-t-il été ferré ? ». Si le maréchal est passé il y a moins de 48h, il y a une réelle probabilité que le cheval ait été « pincé », c’est-à-dire qu’un des clous se trouve trop près du petit pied. Il suffit de le déferrer et de demander au maréchal de reposer le fer.
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