© Arnaud Fréminet
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Bien avant nous, les anglais ont su développer la culture des poneys clubs : apprendre aux enfants autant à s’occuper du cheval qu’à monter dessus. Ils en ont fait des cavaliers d’extérieur, ce que n’a pas encore réussi l’équitation française, très cloisonnée dans ses carrières.
Plutôt que de passer nos vieux chevaux aux jeunes veneurs en herbe, il vaut dix fois mieux qu’ils fassent leurs premières armes sur des poneys quand on le peut. Impossible de faire un panégyrique complet de toutes les races de poneys utilisées et utilisables à la chasse. Il n’en demeure pas moins que certaines races sont plus propices que d’autres. Citons-les donc de façon non exhaustive :
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Ses origines remontent au début du XIXème siècle en Normandie, et sont fortement liées à l’élevage de chevaux Anglo-Normands. Croisés dans un premier temps avec des Trotteurs norfolk, des Pur-Sang anglais, des Trotteurs américains et des Trotteurs Orlov, la race est officialisée à partir de 1922.
Sans standard fixe, c’est un cheval qui néanmoins, se caractérise par un modèle compact avec une arrière-main très développée, un sternum proéminent et une tête rectiligne, voire légèrement busquée. L’apport récent et massif du Trotteur américain a eu pour conséquence d’améliorer la tête et de baisser la taille. Les chevaux de 1,70m deviennent rares et le standard est actuellement autour de 1,60m.
Sélectionné pour les sports équestres, il est issu de la fusion de toutes les races dites demi-sang. La race devient homologuée en 1958. C’est un cheval polyvalent qui permet la pratique de nombreuses disciplines, en compétition comme en loisir, avec une prédilection pour le CSO.
Plus récemment, et sous l’influence des performances hollandaises (KWPN), les éleveurs français ont retrempé leurs jumenteries avec des apports de Pur-sang. Résultats : une locomotion plus aérienne, une tête beaucoup plus fine, un mental plus performant, et un très beau modèle à la sortie. Le standard du Selle Français est entre 1,65 et 1,70m.
Il est le cheval de prédilection pour la retrempe. Le Pur-sang comme le Fox-Hound sont des races fixées qui transmettent bien leurs qualités. Il est le résultat d’un élevage sélectif commencé aux XVIIème et XVIIIème siècles en Angleterre avec l’apport d’étalons arabes.
Cette race étant très fixée, les Purs-Sangs sont souvent croisés à d’autres races pour en créer de nouvelles ou en améliorer d’autres, et ils participent ainsi à la formation de l’Anglo-Arabe ou du Selle-Français par exemple.
Cheval de course par définition, il est aussi destiné aux sports hippiques comme le saut d’obstacles, le concours complet, le dressage, le polo et la chasse à courre. Il se caractérise par une tête fine et bien ciselée avec un profil rectiligne. Elle est souvent légère et sèche et le profil peut être légèrement convexe. Les yeux sont grands et vifs et les oreilles fines mais un peu longues. L’encolure est profilée, le garrot long et bien sorti, la poitrine haute et profonde, le dos assez court, bien qu’il puisse également être droit, et relativement long, avec beaucoup d’air sous le ventre. Il a des jambes de grande taille. La musculature est bien marquée, la peau très fine au poil ras et luisant laisse apparaître le réseau veineux superficiel au moindre effort. Ce sont des chevaux de grande taille, généralement de 1,60m à 1,70m au garrot.
Le Pur-Sang est réputé pour son agilité et sa vélocité. Considéré comme audacieux et intelligent, il se révèle très délicat dans tous les sens du terme. Les cavaliers confirmés sont les seuls capables de canaliser leur influx nerveux et leur forte personnalité. C’est également un animal fragile qui se blesse facilement et demande beaucoup de soins.
Qui a eu un Anglo à la chasse en garde un souvenir toute sa vie. L’Anglo-arabe est une race de cheval de selle à sang chaud d’origine française. Ce cheval est issu en premier lieu du croisement d’un Pur-Sang avec un cheval Arabe à la fin du XVIIIème siècle.
Ce croisement a été étendu par la suite à deux races autochtones du Sud-Ouest, dans le Limousin et le Midi, souches de l’Anglo-Arabe d’aujourd’hui.
En 1976, l’Anglo-Arabe français est reconnu comme race. Elle est morphologiquement peu homogène, l’importance de sang arabe influant grandement sur le modèle. Il traverse désormais une crise en France, la race est beaucoup moins visible sur la scène sportive internationale et les nouvelles naissances chutent. Il est même considéré comme menacé. Il se caractérise par ses allures, sa légèreté, son adresse, son courage et sa forte personnalité. Il est considéré comme un bon cheval de selle, polyvalent, très athlétique puisqu’issu lui-même de deux races dotées d’excellentes aptitudes sportives. Bien que son modèle puisse varier, il est toujours très harmonieux.
Distingué et souple, l’Anglo-Arabe possède une locomotion brillante et un bon équilibre. Il est, à l’origine, un peu plus grand que l’Arabe mais sa taille a eu tendance à augmenter et les sujets de 1,66m au garrot ne sont plus rares.
Originaire de la côte ouest de l’Irlande, est un poney compact et équilibré, bien adapté à la selle avec une bonne profondeur, une bonne cage thoracique sur des membres courts couvrant beaucoup de terrain.
Sa taille va de 1,28 à 1,50m. Très endurant, intelligent et rustique, c’est l’un des meilleurs poneys de sport.
Il est considéré par beaucoup comme le plus beau de tous les poneys. Son évolution est peu connue, il serait issu du poney celte. Les romains les croisèrent avec des Pur-sang Arabes. En fonction de sa taille et de sa corpulence, il est classé de A à D (de 1,22m à 1,45m) ; ce sont des Pur-Sang miniatures, notamment dans l’expression des têtes, et l’air sous le ventre. Extrêmement résistant, il est capable de supporter des climats rigoureux.
C'est une race de poney française d’origine récente. Elle est créée en 1969 afin de répondre aux besoins de jeunes cavaliers désirant des montures adaptées à leur taille.
Pas particulièrement typé, se positionnant comme un juste compromis entre le Connemara et le Welsh, il est classé dans la catégorie des grands poneys (entre 1,20 et 1,45m).