Il se déplace avec entrain et ses membres sont secs.
En dehors des moments de repos, il se tient de façon alerte, et au repos, il ne se soulage pas sur le même postérieur
Son poil est brillant et son oeil est vif
Le cheval a un solide appétit et se jette sur la nourriture. Ne lui donnez pas plus de 6kg par repas. Au delà, son tube digestif devient sature.
Il boit régulièrement
À connaître
Depuis que la sélection est essentiellement orientée vers le « cheval de loisir », les qualités comportementales des chevaux sont privilégiées. Il suffit de regarder l’évolution des mors. Ils sont dix fois plus légers qu’au début du siècle et nous ne montons pas mieux que nos aïeux, loin s’en faut. La question serait plutôt : est-ce que je lui transmets clairement ce que je veux obtenir ? C’est à vous de trouver la réponse.
Il tousse
Origines probable : rhume, grippe, allergie, bronchite, infection chronique.
Il a de gros membres
Origine probable : un travail dur par rapport à l’entraînement ou la capacité du cheval. Il arrive, sur certains chevaux, qu’une mauvaise circulation sanguine entraîne par défaut un engorgement qui disparaît au bout de quelques foulées. Dans ce cas, rien de grave. Faites-le marcher au pas (le marcheur est idéal). Les crevasses ou gales de boue (trop d’humidité) peuvent aussi être à l’origine d’engorgement :
Il ne mange pas bien
Videz et nettoyez correctement la mangeoire.
Privilégiez des rations plus petites pour que votre cheval soit toujours en demande.
Sollicitez l’appétit par des friandises mélangées à la nourriture.
Il mouche
Origines probables : embarras dans les poumons, rhino, grippe, allergie.
Les coliques sont l’un des troubles digestifs les plus courants des chevaux vivant à l’écurie. Elles peuvent être très graves voire mortelles (elles représentent 40% de la mortalité des chevaux). De la rapidité du diagnostic et des premiers soins dépendra souvent l’issue.
Diagnostiquer la cause
Le cheval est un mammifère herbivore. Cela signifie que son système digestif est construit pour recevoir en permanence de la nourriture mais en petite quantité. Une ration d’aliments concentrés trop importante en une seule prise peut provoquer un encombrement brutal du tube digestif et des perturbations du transit intestinal parfois graves voire mortelles.
Le cheval ne peut pas vomir car son oesophage comporte des clapets pour empêcher le reflux de nourriture, lorsqu’il broute notamment. Quand l’estomac est saturé, la seule évacuation possible passe donc par les intestins. C’est là que les problèmes commencent !
Plusieurs origines
Les plus répandus sont généralement dûs à un gavage de nourriture, notamment de paille.
Les signes émis par le cheval
Connaître les signes pour réagir promptement est donc essentiel et vous permettra probablement de sauver votre cheval.
Premiers réflexes à avoir
Faites attention car les douleurs occasionnées sont extrêmement fortes et votre cheval peut subitement avoir des réactions très brutales.
Les parasites
Plusieurs origines :
L’obstruction de l’oesophage
Ayez toujours le réflexe de couper en morceaux pommes, carottes et pain dur (ne pas donner du pain frais ou mou). Cet accident peut venir de votre cheval qui ne mastique pas assez. Regardez de plus près ses dents.
Si vous venez de lui donner un morceau de pomme ou une carotte insuffisamment coupé, un bouchon peut se former dans l’oesophage. Le cheval se met alors à saliver abondamment et recrache une mousse plus ou moins colorée par la bouche et les naseaux ; appelez vite le vétérinaire. En cas de récidive, changez d’alimentation.
Les diarrhés
À prendre très au sérieux, comme les coliques elles peuvent dégénérer très vite.
Les intoxications
Elles peuvent avoir plusieurs origines : produits de traitement du bois, pesticides, insecticides, raticides ou certaines plantes... La plus meurtrière est sans conteste quand le cheval mange de l’if. Il faut absolument bannir cet arbre de la proximité de vos écuries, paddock, marcheur et prés. Attention aussi aux graines d’érable et aux glands.
Les fourbures
Très fréquentes dans les causes de mortalité des chevaux, elle sont dûes, dans la majorité des cas, à un excès alimentaire (herbes de printemps trop riches, mauvais dosage entre des rations trop energétiques et le programme de travail, ou « descente » inopinée dans la graineterie).
Il s’agit pour le cheval d’une inflammation très douloureuse de la membrane du pied qui affecte généralement les antérieurs. Il se tient la tête basse et sa souffrance est patente. Il peut même être incapable de se déplacer. Sans intervention rapide du vétérinaire, les conséquences peuvent quelquefois être irréversibles.
La myoglobinuerie (coup de sang)
Elle est dûe à un déséquilibre entre la nourriture et le travail
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