© Arnaud Fréminet
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© Sylvie Mangaud
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titre de la page
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Mon cheval de chasse reçoit les soins indispensables :
il est vermifugé régulièrement (au minimum deux fois par an) ; il est à jour de vaccinations (grippe obligatoire et tétanos/ rhinopneumonie fortement conseillé) ; ses pieds sont régulièrement curés et graissés ; le dentiste et l’ostéopathe passent systématiquement chacun une fois par an. Je constitue une pharmacie de premiers soins. Dès que j’observe une anomalie, je m’adresse à mon vétérinaire.
2
Mon cheval de chasse est correctement préparé :
il fait l’objet d’un entrainement adapté avant de démarrer la saison de chasse ; il est tondu ; sa crinière est faite ou tondue ; sa queue est brossée ; il arrive propre au rendez-vous ; il est ferré (au moins des antérieurs). Je m’assure au préalable qu’il monte dans le van (ou le camion) sans conflit.
3
Mon cheval est apte à chasser à courre :
je veille avant d’aller à la chasse à ce qu’il ne soit pas agressif vis-à-vis des autres chevaux ; qu’il ne tape pas les chiens ni les personnes. En cas de doute et notamment avec un jeune ou nouveau cheval, j’attache un ruban rouge sur sa queue et je fais en sorte de le mettre face aux chiens pour éviter tout incident.
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Mon équipement est adapté :
le mors correspond à la bouche du cheval et à ma main ; il est parfaitement ajusté (minimum un pli à la commissure des lèvres) ; tout mon matériel (bride, tapis de selle, selle, sangle, etc.) est régulièrement nettoyé et nourri.
5
Mon cheval, pendant la chasse :
part tranquillement au pas du rendez-vous le temps de s’échauffer ; il ne sort à aucun moment de son train en évitant les démarrages accélérés. Je monte les côtes au pas ou, sinon, je veille à ce que mon cheval reprenne son souffle en haut. Je ne double jamais les autres cavaliers brutalement et sans les prévenir ; je privilégie les bas-côtés. Sur le macadam, je ne galope jamais. Sur les terrains lourds, je réduis l’allure. Si mon cheval boîte ou déferre, je rentre immédiatement au rendez-vous.
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Après la chasse :
je désangle ou desselle, retire la bride et lui mets un licol. Je suis attentif à ce qu’il ne soit pas dans un courant d’air et lui mets rapidement une couverture (en fonction de la température). Je lui propose de l’eau en veillant à ce qu’il n’en boive pas trop et à ce qu’elle ne soit pas trop froide. Pendant le transport, j’adapte ma conduite aux réactions de mon cheval et évite les à-coups.
7
Une fois rentré aux écuries :
je vérifie que mon cheval n’ait pas d’atteintes et, au cas où, je fais immédiatement le nécessaire. Je m’assure qu’il ait bien uriné et mange (au moins son foin). Je douche ou brosse ses membres. Je m’assure qu’il ait de l’eau pour la nuit.
8
Si je loue un cheval :
je me renseigne auprès du maître d’équipage sur la fiabilité du loueur. Je respecte le cheval de location comme si c’était le mien. Si celui-ci n’est pas en condition ou présente un risque, j’en informe le maître d’équipage.
9
Une fois la saison de chasse terminée :
je baisse progressivement l’alimentation pendant deux à trois semaines avant de le mettre au repos au pré. Au préalable, j’ai pris soin de le vermifuger, le déferrer (en tous les cas des postérieurs) et parer ses pieds. Je lui rends régulièrement visite au pré et m’assure que tout se passe bien.
10
En fin de carrière :
j’adopte une attitude respectueuse envers mon cheval.