© Sylvie Mangaud
Elle doit être fonctionnelle, elle peut aussi être joliment agencée. Ne négligeons pas le côté esthétique d’une sellerie. Le plus souvent, les selleries sont en lambris. C’est simplement parce qu’on a rien trouvé de mieux pour protéger les cuirs de l’humidité. Le bois joue pleinement son rôle d’absorbant et de régulateur thermique. Autrefois, les selleries étaient équipées d’un poêle à bois : résultat très efficace mais ce peut être astreignant de nos jours. Evitez si possible le chauffage électrique qui dessèche vos cuirs. Privilégiez plutôt les déshumidificateurs électriques qui sont très efficaces à condition de ne pas oublier de vider le réservoir d’eau.
Il vaut mieux éviter de se servir de votre sellerie pour faire sécher tapis et couvertures. Pensez d’ailleurs à aérer très régulièrement la sellerie, rien n’est pire qu’une pièce humide. Idéalement, si vous pouvez maintenir votre sellerie autour de 10°, cela contribuera indéniablement à la pérennité de votre matériel et à votre sécurité à cheval.
Vos cuirs sont très sensibles aux ultraviolets de la lumière et se dessèchent quand ils sont trop exposés au soleil, perdant ainsi leur élasticité et leur fiabilité. Si les fenêtres sont exposées au sud, mettez des stores ou fermez les volets.
Évitez d’installer votre sellerie à proximité immédiate des boxes, l’ammoniaque qui se dégage de l’urine n’est pas souhaitable pour les cuirs.
L’indispensable
L’utile et l’agréable
Le luxe
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