Chaque chenil doit disposer de plusieurs compartiments ou cases permettant de trier les chiens selon leurs besoins ou leur stade physiologique.
C’est un local destiné à héberger les chiens malades et convalescents. Il doit être pourvu de son propre matériel qui ne doit pas en sortir.
Le local de quarantaine doit être situé à l’écart et sous le vent dominant par rapport à la meute et à l’élevage. C’est une installation très utile dans le chenil d’un équipage car il constitue une garantie sanitaire de la meute. Comme son nom l’indique, il est utilisé pour faire séjourner pendant une période de 10 à 15 jours un chien venant de l’extérieur avant de le rentrer en meute.
Le fait de l’isoler pendant un temps certain permet le plus souvent de constater son mauvais état sanitaire et d’éviter ainsi qu’il ne transmette sa maladie dans l’élevage.
Afin d’isoler facilement les chiennes en chaleur, il est nécessaire d’avoir un petit chenil avec courette assez éloigné du grand chenil.
La maternité, comme les locaux d’élevage, doit se situer dans un ou des bâtiments relativement éloignés des précédents. Ce local doit être suffisamment grand, non seulement pour que la mère soit à son aise mais aussi pour que le soigneur puisse y intervenir facilement et efficacement (la niche ou la caisse est à proscrire). Il doit être conçu pour éviter tout microbe ou parasite : sol de ciment lissé, murs partiellement carrelés, fenêtre pour l’aération et la lumière. Il faut éviter d’utiliser le bois. Il doit comporter une case de mise bas suffisamment vaste pour permettre à la mère de s’extraire facilement entre les tétées et de s’étendre sans risquer d’écraser ses chiots. Cette case est équipée d’un système de chauffage : plaque ou tapis électrique imperméable chauffant et lampe infrarouge d’appoint de 250W avec variateur de tension permettant de maintenir une température élevée dans le nid de mise bas, et supérieure à celle de la maternité. Elle est entourée de barres anti-écrasement.
Ce local doit être régulièrement désinfecté de manière préventive et curative. Il est recommandé d’installer à son entrée un pédiluve pour le soigneur. Il faut éviter d’introduire dans ce local le matériel utilisé pour la meute.
Les jeunes chiens ne sont, en général, rentrés dans le grand chenil qu’à l’âge d’un an. Au sevrage, ils quittent la maternité pour un bâtiment qui leur est réservé, bâtiment réalisé selon des normes identiques au logement des chiens adultes. Il ouvre sur une aire de détente de préférence cimentée afin que les chiots ne stationnent pas dans la boue et l’humidité.
Il existe deux types de cours : celles où les chiens ont accès librement 24 heures sur 24 et celles où ils n’accèdent que quelques heures par jour pour s’ébattre. Elles doivent être de préférence orientées vers le sud.
Le local de couchage des chiens est ouvert sur une ou plusieurs cours cimentées. De plus en plus d’équipages ont plusieurs cours de ce type, répartissant la meute en lots de 15 à 20 chiens, ce qui limite les risques de bagarre, mais à la condition qu’elles soient de surface assez réduite. Le sol de ces cours doit être soit en ciment vibré soit en béton nervuré ; un béton trop pulvérulent peut être à l’origine de dermite de contact au niveau de tous les points d’appui avec le sol (coussinets, coudes, jarrets, bourses, sternum).
Il doit être suffisamment incliné pour assurer un écoulement rapide et direct des eaux pluviales et de lavage, eaux collectées dans un caniveau les déversant dans une fosse.
Ces cours sont séparées par des murs afin de protéger les chiens des courants d’air. Ces murs sont surmontés de barreaux verticaux.
Il est souhaitable de réaliser le long d’un mur du bâtiment un abri sous lequel les chiens peuvent se mettre à l’ombre ou se protéger de la pluie. Il faut favoriser la présence des chiens à l’extérieur le plus longtemps possible dans la journée ; ils ne s’en porteront que mieux.
Ces cours peuvent aussi comporter un belvédère accessible par une rampe ; le chien étant curieux de nature, il constitue pour lui un excellent lieu d’observation, ce qui l’occupe. Il est par contre indispensable de prévoir dans chacune des cours un coin refuge où le chien attaqué par les autres peut s’abriter.
Sa superficie doit être vaste. Le sol de cette zone est souvent naturel, en herbe. Il doit être filtrant de manière à éviter que des flaques d’eau ne se forment, car les chiens préfèrent souvent s’y abreuver alors que des urines, source de parasitisme, peuvent y stagner. L’herbe doit toujours être tondue, car les tiques affectionnent ce genre de support.
Il faut éviter les terrains humides, boueux, sablonneux ou argileux. Ils sont très difficiles à décontaminer et favorisent l’accomplissement de certains cycles parasitaires. S’ils sont de cette nature, il est nécessaire de les traiter fréquemment au superphosphate de chaux à 18% (60gr/m2) ou au sulfate ferreux à 2% après scarification.
La cour d’ébat idéale est recouverte d’une couche (environ 15 cm) de graviers moyens (graviers roulés de type 15/25) reposant sur une couche de cailloux plus gros (31/5 calcaire ou tout autre granulat filtrant). Il faut éviter le gravillon de carrière concassé, agressif pour les pattes au profit du gravillon de rivière. Il est recommandé de donner une légère pente au sol (2%) et de poser des drains dans les sols argileux ou marneux.
Il est souhaitable qu’elle comporte des arbres, permettant aux chiens de disposer d’un ombrage ; l’implantation d’un poteau sera le lieu de ralliement des chiens pour lever la patte. Elle est aussi équipée de bancs de couchage, permettant aux chiens d’y dormir mais servant aussi de lieu de refuge aux chiens malmenés par leurs congénères.
Selon les équipages, cette cour est quotidiennement accessible à la meute soit quelques heures sans aucune surveillance, soit seulement une heure en présence d’une personne.
le local du logement des chiens doit être parfaitement aéré et bénéficier de la plus grande luminosité possible ;
le bois et les parpaings apparents sont des matériaux à ne pas utiliser ;
les chenils doivent être repeints chaque année (plus qu’une question d’esthétique c’est une question d’hygiène) : blanchiment des murs intérieurs et des plafonds à l’aide d’une peinture insecticide additionnée de colle et de kaolin ;
le lavage à grande eau ne doit pas être le seul procédé de nettoyage ;
la pompe à haute pression ne doit être utilisée qu’occasionnellement ;
il est très utile de disposer d’un local de quarantaine et d’une infirmerie ;
les cours d’ébats doivent être saines (ni humides, ni boueuses).
RÉGION CRANIENNE
Allongée, pas trop large, bosse occipitale peu accentuée.
Crâne : Légèrement convexe, sans être bombé.
Stop : Cassure du front peu marquée.
RÉGION FACIALE
Truffe : Bien pigmentée, narines bien ouvertes.
Museau : Moyennement allongé, d'un aspect un peu effilé; chanfrein droit ou légèrement busqué.
Lèvres : La lèvre supérieure recouvre l'inférieure.
Dégagé, sans fanon.
Dos : Soutenu, droit.
Rein : Assez court et musclé.
Croupe : Légèrement inclinée, assez longue.
Poitrine : Descendue, atteignant au moins la pointe du coude, bien développée. Côtes longues, moyennement arrondies.
Flanc : Assez plein, un peu relevé, mais sans aspect levretté.
De longueur moyenne, assez fin, bien attaché dans le prolongement de la ligne du rein, avec un poil fourni, sans être espié.
MEMBRES ANTERIEURS
Suffisamment forts, larges et droits vus de profil.
Épaules : Omoplates longues, plates et obliques, bien plaquées contre la poitrine.
MEMBRES POSTERIEURS
Cuisses : Musclées, bien descendues.
Jarrets : Légèrement coudés, assez près de terre.
Pieds : Secs et doigts serrés.
Fine, sans plis, tissus serrés.
HAUTEUR AU GAROT
Mâles et femelles : 0,48 à 0,56 m. Avec une tolérance de 2 cm vers le haut et vers le bas pour les sujets exceptionnels.
Poil court, serré et lisse
COULEURS
Tricolore : blanc et noir avec feux de couleur vive, truffe noire.
Blanc et noir avec feux pâles, truffe noire.
Bicolore: : blancet orange, truffe tabac.