Création d’un chenil
2 solutions sont possibles, soit le sol reste en béton brut, soit il est recouvert d’un carrelage en finition.
Préparation de la plateforme
Bien préparer la sous-couche de votre dallage, car si cette opération est négligée, le résultat final sera mauvais. Pour un dallage de 10 cm d’épaisseur, décaisser le terrain sur 30 cm environ (il est important de supprimer les racines et toute présence végétale).
Le hérisson
Mettre un tout venant de rivière en place sur une hauteur variable, puisque vous devez déjà prévoir une pente de 4 cm par mètre en direction du caniveau. Compacter votre hérisson puis recouvrez-le d’un polyane de 200 microns pour éviter les remontées capillaires.
Le treillis soudé
Placer un treillis soudé sur toute la plateforme, et caler celui-ci à l’aide de petits cailloux d’environ 3 cm pour le décoller du polyane.
Le béton
Dosage : il sera dosé à 350 kg de ciment par mètre cube. Si vous souhaitez améliorer la qualité de votre dallage, (imperméabilisation et plus grande résistance, donc plus grande durabilité) utilisez un super plastifiant en poudre lors du gâchage (par exemple, un produit ROCLAND Roc PO fluid à raison d’un sachet de 500 g pour 1 m3de béton).
Les joints
Scier votre dallage avec un disque diamant dès que possible, c’est-à-dire lorsque vous pouvez circuler dessus (environ 48 h) sur une profondeur égale au premier tiers de l’épaisseur. Il est ensuite impératif de remplir ces joints avec un mastic élastomère polyuréthane (Roc joints PU 920 ou similaire) pour stopper les infiltrations dans l’épaisseur du dallage. Toutes les infiltrations d’urines ou de produits de nettoyage accélèrent son vieillissement.
Variante
Le sol de cette zone peut être recouvert d’un carrelage de type grès cérame, à préférer à un grès cérame émaillé qui ne résistera pas longtemps aux passages intensifs et aux griffes.
Pour un chenil, prendre un classement U3 P3 E3 C2.
Il sera posé exclusivement à la colle. Cette variante permet un entretien plus facile et un bon confort pour vos chiens lors de températures élevées.
Rénovation d’un chenil
Lorsque votre dallage présente des aspérités importantes, la meilleure technique consiste souvent à refaire un dallage d’au moins 7 à 8 cm d’épaisseur en vous servant de l’ancien dallage comme support. Au préalable, faire un nettoyage haute pression, enlever toutes les parties de béton non adhérentes. Après séchage complet, étaler un primaire d’accrochage permettant de lier correctement le nouveau béton à son support. Couler votre béton avec la même formule que pour un dallage neuf et scier ensuite vos joints, puis faire le même traitement que ci-dessus.
Si au contraire votre dallage est faiblement dégradé en surface (aspérités de l’ordre du cm), il est possible d’utiliser un produit de ragréage avec succès. Exécuter un nettoyage haute pression, enlever les parties non adhérentes, après séchage complet, traiter la surface avec un primaire d’accrochage, puis répandre le produit préalablement gâché selon la notice du fabricant et passer votre taloche italienne dessus pour bien l’étaler ; le produit étant auto lissant, sa surface deviendra parfaitement lisse. Utiliser un ragréage de qualité extérieure P4.(Source : dossier de Roger Paris et Hervé Cart - Extraits “Chien courant” n° 52 octobre 2008)
ils sont réalisés en parpaings de ciment creux de 20 cm. Les parpaings sont montés avec un mortier d’assemblage (ciment + sable à maçonner + eau) ;
ils sont revêtus à l’extérieur d’un enduit bâtard (50% ciment +50% chaux hydraulique blanche ou d’un enduit prêt à l’emploi) puis éventuellement d’une peinture pliolite monocouche ; à l’intérieur, un carrelage grés cérame sera posé à la colle sur une hauteur d’1m50 ;
le bas des murs est arrondi pour faciliter le nettoyage ;
laisser au sol des espaces libres pour permettre l’écoulement des eaux de lavage et de pluie vers un collecteur commun.
Les ouvertures de certains bâtiments - la maternité, la quarantaine, l’infirmerie, la cuisine - doivent être, dans la mesure du possible, protégées par des moustiquaires dont les mailles ne dépassent pas 2 mm, les portes l’étant par des rideaux de lanières.
les portes de bois doivent être goudronnées ;
pour éviter toute blessure, elles ne comportent pas de poignée, le mécanisme d’ouverture étant intégré à l’intérieur de la porte elle-même ;
les loquets des portes peuvent être munis d’un taquet mobile qui assure automatiquement leur fermeture lorsqu’on les tire ;
dans le logement des chiens, il peut n’exister qu’une demi porte supérieure, ce qui évite aux chiens le risque de se blesser en sortant et assure une parfaite aération du local.
les grillages : seul doit être utilisé le grillage galvanisé ou le grillage plastifié soudé en fil de section de 2,5 mm au moins (fer à béton) ;
les panneaux de chenil : c’est la formule idéale, faite pour durer et ne nécessitant aucun entretien : entièrement galvanisés, ils font 2 m de long sur 1 m 80 de hauteur avec des barreaux verticaux espacés de 5 ou de 8 cm. L’épaisseur du métal est de 1,5 mm et les cadres en tube carré de 30 x 30 mm. Certains sont équipés d’une porte.
Les locaux où logent les chiens : isolation en toiture du type Sterodur.
Les caniveaux servant à la récupération des urines, des eaux de pluie, des eaux de lavage peuvent être de différentes conceptions, mais la plus efficace est assurément la simple gorge réalisée au coulage du béton. Elle doit avoir, elle aussi, une bonne pente vers le collecteur, et être suffisamment large pour un bon entretien. Dans tous les cas, le caniveau servant à collecter plusieurs zones de votre chenil doit passer à l’extérieur des locaux pour éviter les contaminations en cas de maladie ;
Les caniveaux peuvent être recouverts de tuyaux type PVC de 250, coupés en deux longitudinalement.
Pour le traitement des eaux usées plusieurs solutions sont possibles :
les eaux usées sont collectées dans une fosse sceptique, régulièrement vidangée par une société spécialisée. Le raccordement de celle-ci au réseau municipal (tout à l’égout) peut être exceptionnellement autorisé ;
les eaux usées sont collectées dans une fosse de décantation cimentée comprenant, au fond, un filtre constitué d’une épaisse couche d’abord de graviers puis de sable. Une fois filtrées, elles s’écoulent dans une autre fosse plus petite que la précédente d’où elles sont reprises par une pompe pour être évacuées en surface par un tuyau souple d’une trentaine de mètres. Celui-ci est sur les deux tiers de sa longueur percé afin d’assurer la répartition des eaux filtrées sur la plus grande surface possible de la prairie sur laquelle il est fréquemment déplacé afin d’éviter la formation de vasières. Une fois par semaine, sont enlevés à la pelle les résidus se déposant à la surface de la fosse de décantation (environ une demi brouette). Ce système d’utilisation aisée est relativement facile à installer pour un coût raisonnable ;
les eaux usées sont collectées vers un lagunage après passage dans un filtre (panier) permettant de récupérer les principales saletés. Le système de lagunage comporte plusieurs bassins successifs avant l’épandage. Les bassins sont vidangés tous les 4 ou 5 ans.
Attention :
L’épandage même sur sa propre exploitation est soumis à autorisation.
Quelle que soit la solution retenue, les déjections des chiens doivent être préalablement enlevées.
Fosse à déjections
Elle est creusée dans le sol. Elle est totalement étanche : fosse préfabriquée ou coffrage de ciment couvert et enterré de 3 000 à 6 000 litres selon les effectifs. Elle est recouverte d’une plaque en tôle. Elle est régulièrement chaulée, vidée par une société spécialisée et désinfectée.
Pour éviter les aboiements intempestifs, un système d’arrosage des chiens peut être installé autour des courettes situées devant les locaux de couchage et les lieux où stationne la meute lorsqu’elle n’est pas dehors. Il est muni d’un déclencheur acoustique automatique réglable selon l’intensité du bruit.
Bien que les chiens de meute soient parfaitement inoffensifs, il arrive assez fréquemment qu’ils se querellent entre eux, ce qui peut parfois dégénérer en bagarres risquant d’entraîner des blessures. Pour prévenir ce risque, plusieurs précautions sont à retenir :
séparer les chiens en plusieurs lots (de 15 à 20 chiens) en regroupant en un seul lot les chiens querelleurs et dominants ;
contenir chaque lot dans un espace vital suffisant mais assez restreint ;
prévoir quelques refuges dans le local de couchage et les courettes (belvédères, niches, petites cases) ;
prévoir un système d’arrosage tel que décrit ci-dessus.
RÉGION CRANIENNE
Allongée, pas trop large, bosse occipitale peu accentuée.
Crâne : Légèrement convexe, sans être bombé.
Stop : Cassure du front peu marquée.
RÉGION FACIALE
Truffe : Bien pigmentée, narines bien ouvertes.
Museau : Moyennement allongé, d'un aspect un peu effilé; chanfrein droit ou légèrement busqué.
Lèvres : La lèvre supérieure recouvre l'inférieure.
Dégagé, sans fanon.
Dos : Soutenu, droit.
Rein : Assez court et musclé.
Croupe : Légèrement inclinée, assez longue.
Poitrine : Descendue, atteignant au moins la pointe du coude, bien développée. Côtes longues, moyennement arrondies.
Flanc : Assez plein, un peu relevé, mais sans aspect levretté.
De longueur moyenne, assez fin, bien attaché dans le prolongement de la ligne du rein, avec un poil fourni, sans être espié.
MEMBRES ANTERIEURS
Suffisamment forts, larges et droits vus de profil.
Épaules : Omoplates longues, plates et obliques, bien plaquées contre la poitrine.
MEMBRES POSTERIEURS
Cuisses : Musclées, bien descendues.
Jarrets : Légèrement coudés, assez près de terre.
Pieds : Secs et doigts serrés.
Fine, sans plis, tissus serrés.
HAUTEUR AU GAROT
Mâles et femelles : 0,48 à 0,56 m. Avec une tolérance de 2 cm vers le haut et vers le bas pour les sujets exceptionnels.
Poil court, serré et lisse
COULEURS
Tricolore : blanc et noir avec feux de couleur vive, truffe noire.
Blanc et noir avec feux pâles, truffe noire.
Bicolore: : blancet orange, truffe tabac.