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Sevrer et commencer l’éducation des chiots

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De la mise bas au sevrage

Une séparation en douceur

Qu’est-ce que le sevrage ?

Le sevrage consiste vers l’âge de 7 à 8 semaines à séparer la mère de ses chiots. Cette séparation ne doit pas être brutale : progressivement, on allonge les temps de séparation jusqu’à la séparation définitive.

Une fois le sevrage effectué, il est recommandé d’avoir de nombreux contacts avec les chiots. C’est dès leur plus jeune âge, qu’il faut les familiariser avec l’homme et leur apprendre à lui obéir. Au chenil, il faut les familiariser à leur nom, les habituer à la main de l’homme ; au moment du repas, on doit les mettre aux ordres ; à la promenade, les mettre en meute. Plus ils sont jeunes plus ils apprendront aisément cette discipline nécessaire à tout équipage. Le temps consacré à cette éducation juvénile sera autant de temps gagné lorsque les jeunes rentreront dans la grande meute.

Faut-il changer l’alimentation lors du sevrage ?

La période de croissance du chiot conditionne l’avenir morphologique du chien.

Adapter l’alimentation
Le sevrage est une opération délicate qui permet de passer lentement du régime lacté à une ration de croissance ; l’alimentation doit s’adapter à l’évolution des capacités digestives du chien. C’est pourquoi, ce changement d’alimentation doit être mené de manière progressive : commencé vers l’âge de 3 semaines pour qu’il s’achève vers 7 à 8 semaines. La lactation est alors complétée par un aliment du commerce (bouillie de sevrage) ou par quelques croquettes maternelles (type croissance/lactation) mixées avec de l’eau tiède ou du lait maternisé. Cet aliment est peu à peu de moins en moins réhydraté pour finir par être présenté tel quel en fin de sevrage.

Une période cruciale
Cette période est critique dans la mesure où elle conditionne l’avenir morphologique du chien : c’est le temps où s’élaborent notamment les tissus osseux et musculaires. Une insuffisance alimentaire en protéines (1) ou en calcium (2) risque d’entraver la minéralisation du squelette, affectant gravement la construction de la charpente du chien. Il en est ainsi par exemple d’une distribution excessive de viande non complémentée.

(1) Viande crue ou légèrement cuite, poisson cuit, œufs cuits, fromage ; à éviter les déchets trop riches en tendons, oeufs crus, poisson cru. (2) Carbonate de calcium, poudre d’os

Éviter les chiots en surpoids ou en carence
La distribution d’une ration sèche (produit industriel) en libre-service, évitant la concurrence entre les chiots, a l’avantage de permettre à tous de se nourrir correctement ; elle ne doit pas cependant conduire à l’obésité.

D’une manière générale, les chiots ne doivent pas être trop gras. Cela peut nuire par la suite à leur santé : en effet, il faut faire très attention à cet apport complémentaire car un excès énergétique, tels qu’un complément calcique, peut entraîner des malformations articulaires et osseuses. Notamment, lorsqu’on utilise un aliment industriel déjà équilibré, il ne faut surtout pas ajouter un correcteur minéral.

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