Le souci de tout maître d’équipage et de son piqueur est d’avoir de bons et beaux chiens : “bons”, c’est une exigence primordiale : il faut réussir à la chasse ; “beaux”, c’est de plus en plus vrai pour nombre d’équipages qui réalisent peu à peu qu’il est plus agréable de chasser avec une belle meute, admirée de tous. Pour atteindre ce double objectif, il suffit de se plier à quelques principes simples en matière d’élevage.
Sa méthode d’élevage était fondée sur trois principes :M. Honoré Guyot, Maître d’Equipage du Rallie Saint-Hubert
1 - une sélection très stricte fondée uniquement sur les qualités de chasse
2 - la prééminence de la lice sur l’étalon pour transmettre les qualités ;
3 - l’utilisation de la consanguinité, parfois jusqu’à la 4è ou 5è génération.
“Les éleveurs ne perdront pas de vue qu’un très bon chien ne peut transmettre ses qualités que si elles ne sont pas individuelles, mais héritées d’un poids ancestral de qualité, dans un modèle uniforme. L’emploi de reproducteurs aux origines troubles est une redoutable inconnue”.
Jean Bocquillon, Maître de l’Equipage Piqu’Hardi Valois :
“En élevage, il ne faut jamais se tromper. Il faut remonter à plusieurs générations et éliminer tout sujet ayant un ancêtre qui avait un défaut”.
Lorsque l’on va chercher une saillie dans un autre équipage, il faut toujours avoir recours à l’étalon qui a les meilleures origines de chasse et de conformité au standard et non pas au meilleur du moment, sauf bien sûr s’il remplit cette double condition.
Élever de beaux chiens ne doit pas remettre en question les qualités de chasse d’une meute dès lors que l’on tient compte aussi des origines de chasse des reproducteurs.
L’élevage ne repose pas sur le père et la mère mais sur les grands-parents, les arrière-grands-parents et les arrière-arrière-grands-parents.