22 février 2024
Dans le cadre de leur Projet d’Initiatives et de Communication, épreuve obligatoire et évaluée pour l’obtention du BTS, Mathieu et Clara, les initiateurs de cette sortie pédagogique qui sont actuellement en BTS Productions Animales deuxième année au lycée agricole Edgard Pisani de Chaumont (Haute-Marne), ont choisi le thème de « la chasse à courre : et si on en discutait ? ». Mathieu, habitué de la chasse à courre à l’abbaye du Val des Choues, avait sollicité Daphné Fougea, référente Bourgogne-Est pour la Société de Vènerie et membre de l’équipage Piqu’avant Bourgogne de l’abbaye.
Ainsi quarante-deux élèves de classes différentes (2 GT, T STAV, BTS PA 1ère et 2ème années) accompagnés de professeurs sont venus découvrir toutes les caractéristiques d’une chasse à courre. Le programme de la journée a débuté avec une conférence donnée par Daphné Fougea sur le fonctionnement d’une chasse à courre notamment via le respect du bien-être animal, les valeurs de la vènerie, comment débute une chasse avec la quête faite le matin de bonne heure par des valets de limier…
Cette intervention a été suivie par les questions des élèves auxquelles des réponses ont été apportées. L’après-midi fut consacré à la visite du musée de la vènerie, les chenils avec la soupe des chiens et le déroulement du marquage de la lettre M sur les chiens.
Au final, Mathieu et Clara étaient très satisfaits de tous les bons retours positifs qu’ils ont eus : « notre but était de faire découvrir le monde de la vènerie à des étudiants et des élèves du lycée agricole dans lequel nous nous trouvons et leur permettre une ouverture d’esprit afin de faire face à tous les préjugés que nous pouvons entendre. L’idée n’était vraiment pas de faire une promotion de la chasse à courre mais bien d’expliquer cette pratique ».
Pour préparer le projet, deux sondages avaient été donnés aux élèves participants ; un avant le départ et l’autre à remplir après la visite avec les mêmes questions, s’ils avaient déjà entendu parler de la chasse à courre ou non, dans quel contexte, s’ils avaient un avis plutôt positif, négatif ou neutre sur cette pratique (et pourquoi) … De ces sondages, il en ressort, avant la sortie, que seulement 17 % avaient une vision positive de la pratique de la chasse à courre, 19 % en avaient une vision négative et 64 % neutre. Après la sortie suite aux explications fournies par Daphné Fougea, 75 % des personnes interrogées ont eu une vision positive de la chasse à courre, 22 % sont restés neutre et seulement 3 % pour une vision négative.
« La mission a été réussie »