Description
Photographe, Céline Anaya Gautier publie son travail personnel et collabore avec plusieurs magazines en France et à l’étranger. Elle a reçu de nombreux prix internationaux et est aujourd’hui représentée par la VOZ’Galerie. En 2015, elle écrit son premier récit « Dis maman, c’est encore loin Compostelle ? », sorti aux Éditions Le Passeur pour lequel elle est lauréate du prix du témoignage 2015 du Pèlerin Magazine. En avril 2016, son livre photo « Santiago au Pays de Compostelle » est publié aux Éditions de la Martinière. En mars 2017, elle publie chez Flammarion « Compostelle – Paroles de pèlerins ». Aujourd’hui, elle écrit son premier roman à paraître en septembre 2018 chez Flammarion.
A 37 ans, Céline découvre par hasard l’existence de la chasse à courre en forêt de Fontainebleau. Curieuse par nature et toujours férue de nouvelles aventures, elle décide de s’embarquer dans une odyssée extraordinaire à travers les us et coutumes d’un monde qui lui était totalement inconnu ! Pendant 3 saisons, elle a visité une cinquantaine d’équipages correspondant à tous les animaux courables aux quatre coins de la France et a pris quelques milliers de photographies, toutes en argentique, sa marque de fabrique. Si de prime abord, elle avait tout pour détester notre pratique et ceux qui s’y adonnaient (végétarienne à tendance végan depuis plus de 12 ans et phobique des chiens depuis son enfance), Céline a passé presque 4 ans de sa vie à faire la chasse aux idées reçues !
« Avons-nous besoin de partir à l’autre bout du monde pour nous sentir étranger d’un peuple, d’une coutume ou d’une culture ? Pour que le dialogue se fasse ne faut-il pas dépasser la peur de l’inconnu ou les a priori d’un inconscient collectif qui pèse sur nos épaules et notre éducation selon le lieu où nous avons grandi ?Il y a quatre ans, à trente-sept ans, j’ai découvert l’existence de la chasse à courre. Curieuse par nature et toujours férue de nouvelles aventures, l’idée de m’embarquer, en France, dans une odyssée extraordinaire me décida à sauter le pas. Après quelques recherches internet, c’est Charles Fougea, ancien maître d’équipage du Rallye Fontainebleau, qui répondit à mon appel. Après les présentations d’usage, il m’emporta avec lui dans un voyage extraordinaire à travers les us et coutumes de ce monde qui m’était totalement inconnu. Il m’apprit ce qu’était un veneur, un piqueux ; il m’expliqua les enjeux écologiques, le travail et l’amour des chiens, la lecture et le respect profond de la nature, les saisons… J’appris qu’une femme pouvait être maître d’équipage, qu’elle pouvait monter et chasser en amazone, que six animaux étaient chassés à courre, que c’était le chien qui chassait et non l’homme qui tirait, que certains animaux n’avaient plus de prédateurs naturels, qu’en France il y avait 400 équipages, dix mille pratiquants, cent mille sympathisants et, surtout que tous ne descendaient pas de Louis XIV… »
— Céline Anaya Gautier, photographe
Le livre comprend 6 chapitres qui reconstitueront une journée de chasse, de sa préparation et la vie du chenil jusqu’à la curée. Trois types de textes parcourront l’ouvrage : un texte expliquant chaque étape de la chasse, des dialogues restituant un rapport ou des indications pouvant être donnés par des suiveurs aux veneurs à un carrefour et des petits textes décrivant le ressenti sensoriel éprouvé en forêt.
Chasse à courre, à la croisée des mondes – Céline Anaya Gautier – Éditions Flammarion
Format à l’italienne : 30 × 28 cm | 288 pages | Environ 300 photographies couleurs | Relié
Prix 60 euros + 15 euros de port = 75 euros