Baptiste Ravier-Gout est le chef d’équipage de chasse à courre du Rallye du Gaillardet, sur la commune d’Arfons. Ils accueillent pour la première fois des non-chasseurs lors de l’opération «Un dimanche à la chasse» qui aura lieu le 20octobre prochain.
Comment décrire la chasse à courre?
C’est un art! Nous n’avons pas d’arme, c’est une chasse écologique et naturelle. Il y a un grand respect de l’animal. Je dirais que c’est une manière de vivre la nature autrement. Du début jusqu’à la fin, nous attaquons un seul animal. Et on ne va pas se mentir, dans un secteur très difficile comme la Montagne noire, neuf fois sur dix, l’animal n’est pas capturé. En général, nous chassons de la mi-septembre à la fin mars.
Il est aussi question de traditions?
Oui, nous avons des tenues particulières, il y a aussi le cor de chasse qui est très important. Les chevaux, les chiens de Billy, une race caractéristique à ce type de chasse… C’est mon arrière-grand-père qui a créé et dirigé le Rallye du Gaillardet, puis mon grand-père. Désormais c’est mon cousin et moi qui nous nous en occupons. On maintient cet amour de la nature. L’équipage compte une vingtaine d’adhérents, certains encadrent en voiture, d’autres à cheval ou encore à vélos électriques! C’est une vraie communauté.
Comment va se dérouler l’opération «Un dimanche à la chasse»?
Déjà, le but c’est de faire découvrir la chasse à courre et non de recruter des gens. Nous allons faire découvrir la vénerie à des chasseurs notamment. Nous chassons notamment le chevreuil. Le but, c’est aussi de présenter nos chiens. Durant la journée, nous allons montrer comment on s’occupe de la meute, des chevaux… Comment on les nourrit. Quelle organisation nous mettons en place pour la chasse. Il s’agit vraiment d’un point convivial autour des amis, de la famille, de la forêt et de l’animal. Il faut savoir qu’une chasse dure entre 2h30 et 4heures maximum. Et bien évidemment, la journée se clôturera par un repas pour échanger.