Recevez chaque mois la newsletter en vous inscrivant ici

Andrest. « Le livre de la chasse de Gaston Phoebus »

9 février 2024

Dédié à la « vénerie médiévale », le livre rédigé entre 1382 et 1385, « magnifiquement illustré d’enluminures qui en ont fait la réputation » a fait

l’objet, à l’invitation de l’Association des Amis de l’Histoire d’Andrest, d’une conférence à la Bibliothèque Pierre-Gamarra de la médiathèque intercommunale Adour-Madiran.

Dire que Guy Cassagnet « avec la verve et l’érudition qu’on lui connaît », a présenté les quatre principaux chapitres de l’ouvrage, en s’appuyant sur les illustrations, c’est mesurer combien « Le Livre de la Chasse » de Gaston Fébus, comte de Foix et vicomte de Béarn, dit Fébus, est ce « véritable traité sur l’art de la chasse, des mœurs et habitudes du gibier aux techniques et dressage des chiens considéré comme un ouvrage de référence jusqu’au XIXᵉ siècle […] ». Guy Cassagnet a retrouvé les accents du professeur d’histoire passionné, émaillant sa conférence d’anecdotes et faisant successivement « s’attendrir et frissonner l’auditoire lorsqu’il a abordé la mise-bas des ours, puis leur chasse ».

(suite…)

Le Rallye au bois a accueilli la Fédération régionale des trompes

8 février 2024

Le Rallye au bois réitère ce rendez-vous physique qui n’a plus eu lieu depuis le Covid. Le 28 janvier, l’assemblée générale régionale s’est faite à Saint-Étienne-du-Bois.

Impliqué depuis de nombreuses années dans les divers événements régionaux, nationaux et internationaux, le Rallye au bois stéphanois a accueilli cette année l’assemblée générale de la Fédération des trompes Auvergne-Rhône-Alpes. Cette fédération compte dix groupes répartis sur l’ensemble de la région. Elle dynamise l’apprentissage de la trompe de chasse, son développement et son expression.

Ce 28 janvier, pas moins d’une trentaine de représentants départementaux et responsables de groupes étaient présents à la salle Condal de l’écomusée.

(suite…)

Château de Carrouges : les collections mises en ligne

7 février 2024

Depuis le mois de décembre, le château a ouvert au public la base de données de ses collections.

Cette base comptabilise près de 6 000 biens culturels du Moyen-Âge au XXe  siècle. Riche de nombreuses peintures et d’un mobilier précieux en grande partie acquis par les propriétaires du château, les collections reflètent tout l’art de vivre d’une famille aristocratique ayant servi rois et empereurs du XVe au XXe  siècle. Les objets du quotidien rappellent la gestion et le fonctionnement d’une grande demeure pendant 700 ans.

La collection d’histoire de la vènerie, unique en Europe, présentée dans les salles de chasse créées en partenariat avec le musée de la chasse et de la nature à Paris (Fondation Sommer) évoque plus de deux siècles de traditions, d’art et d’élégance.

« Venir suivre une chasse avec nous »

1er février 2024

Nathalie Faulque, chargée de communication à la Société de vénerie de la région Centre-Val de Loire, répond à ces actions menées par Ava Touraine. « Nous avons très peu de rapports avec ce collectif. Nous ne sommes pas toujours au courant lorsqu’ils suivent une chasse. » Selon elle, il n’y a « jamais eu de problème avec les membres d’Ava » dans le département. Une invitation a été lancée aux membres d’Ava : « Nous les invitons à venir visiter nos chenilles, constater que nous ne maltraitons pas nos animaux ainsi qu’à suivre une chasse à courre avec nous. »

Selon la Société de vénerie, environ 9 % des équipages en France chassent le cerf, et trois chasses sur quatre n’aboutissent pas à la mort de l’animal. Concernant les traversées de chiens sur les routes, Nathalie Faulque rappelle « que des panneaux sont placés sur les routes pour prévenir qu’une chasse est en cours », et ajoute « que c’est aux automobilistes de lever le pied ».

Enfin pour ce qui est des cerfs ou chiens se retrouvant dans les propriétés privées, Nathalie Faulque en est « désolée » et affirme que « les dégâts pouvant être induits sont pris à la charge de l’équipage ». Elle rappelle que le principe de la chasse à courre est de suivre un animal dont la trajectoire est imprévisible et de faire « s’affronter les capacités naturelles d’un animal avec celles des chiens, une pratique ancestrale ».

Chasse à courre au lièvre

1er février 2024

Le samedi 10 février, la société de chasse d’Empuré organise une chasse à courre au lièvre avec la participation de « l’Equipage de La Pique Noire ». Le rendez-vous est donné à la Gargotte, au local de chasse, à 11h pour un casse-croûte dont le tarif est de 6€. Le départ de la chasse est prévu à 12h30. Il est proposé également un repas à 19h au tarif de 10€.

Les inscriptions sont ouvertes aux 05.45.31.71.18 ou 06.72.53.27.23 ou 06.08.31.70.22.

Une chasse à courre avec 23 chiens a eu lieu samedi

24 janvier 2024

Malgré le froid, la chasse a été suivie par plus de 50 personnes, samedi. Organisée pour la première fois par la société de chasse communale, chasseur ou non chasseur, chacun pouvait suivre l’évènement à pied ou à vélo. La chasse à courre a débuté vers midi et rapidement un lièvre est parti devant les 23 chiens beagle de l’équipage du marais de Redon. Ce premier lièvre a échappé aux chiens. Plus tard, deux autres lièvres ont démarré devant les chiens mais aucun n’a été attrapé. La chasse s’est terminée en fin d’après-midi, tous les participants ont été satisfaits de cette journée. L’expérience sera donc renouvelée.

L’expression expliquée…à cor et à cris

29 janvier 2024

Nous avons parfois tendance, le rédacteur de ceci le premier, à vouloir écrire cette expression, à corps et à cris. Réclamer à corps et à cris voudrait dire réclamer en faisant de grands gestes et en parlant fort. Ce qui se tient.

Sauf que l’expression nous vient de vénerie et veut tout simplement dire chasser en utilisant un cor et poussant des cris. A cor et à cris.  Nous sommes donc sur un cas d’orthographe erronée, par méprise sur le sens et déformation de l’expression correcte, à cor et à cri, résultant de l’homophonie de cor et de corps.

La chasse en chiffres

  23 janvier 2024 – L’Auvergne-Rhône-Alpes, troisième région cynégétique de France, compte 138.000 chasseurs, toutes pratiques confondues. La chasse génère 0,1 % du PIB régional, soit 258 millions d’euros par an.

10.000, c’est le nombre de chasseurs à courre, ou veneurs, en France. Accompagnés de 100.000 « sympathisants », selon la Société de vénerie. Soit environ 390 équipages.

97,8 % des chasseurs français sont des hommes. Il y aurait en revanche 28 % de femmes dans la chasse à courre. Enfin, 53 % ont plus de 55 ans. La plupart des chasseurs sont des cadres et des professionnels libéraux.

Les prélèvements effectués par la vénerie représentent 1 % des animaux tués par la chasse dans l’Hexagone tous les ans. Soit environ 4.000 animaux contre 22 millions par an en moyenne, selon l’Office français de la biodiversité (OFB), pour la chasse à tir.

La vénerie, ou « chasse à la française », une tradition séculaire

23 janvier 2024 – Andrée Corvol Dessert est historienne, spécialisée dans l’histoire des forêts au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et membre du conseil scientifique de l’ONF (Office national des forêts).

Elle revient sur l’histoire de la vénerie. Pourquoi la chasse à courre est considérée comme française ? À ses débuts, elle est appelée « chasse à la française » dans les autres pays. Dans l’Hexagone, les bois de feuillus et les plaines permettent à la pratique de se développer dans les meilleures conditions.

Quelle influence la vénerie a-t-elle eue sur nos forêts ? C’est la chasse à courre qui a formé les forêts telles que nous les connaissons. Les ronds et les allées ont été façonnés pour favoriser cette pratique.

(suite…)

L’art cynégétique honoré par les chevaliers du Tastevin

7 janvier 2024

La célébration du 1 249e chapitre de la confrérie des chevaliers du Tastevin, appelé chapitre de la Saint-Hubert, organisé dans le cellier cistercien du château du Clos de Vougeot, a mis à l’honneur l’art cynégétique sous deux modes : la chasse à courre avec l’équipage Piqu’avant Bourgogne (qui a pour cadre, depuis 1963, l’abbaye du Val des Choues, située à Essarois dans le Châtillonnais) et la fauconnerie avec Fauconnerie Team, de Labergement-lès-Seurre.

(suite…)

Qui sont ces personnes pratiquant la chasse à courre ?

6 janvier 2024

L’institut CSA Research a mené, en 2023, une étude sur la sociologie des personnes adeptes de la chasse à courre. Vingt-cinq mille veneurs ont ainsi été sollicités sur un total de cent mille pratiquants membres d’équipage, suiveurs et sympathisants, dont mille sept cents en Bourgogne-Franche-Comté et sept cents en Côte-d’Or avec sept équipages. (suite…)

2 janv. 2024 : Qu’est ce que Fonds Vénerie ?

Assurer la pérennité de la vénerie et le rayonnement de la chasse à courre. Voilà à quoi sert Fonds Vénerie, une sorte de fondation où tout le monde peut apporter son soutien.

Avec 10 000 pratiquants et 100 000 sympathisants répartis dans 390 équipages partout en France, la vénerie est un mode de chasse partie prenante de la chasse Française. Les 218 équipages de vènerie à pied et 172 équipages de vènerie à cheval représentent aussi 30 000 chiens et 7 000 chevaux présents sur 70 départements. Fonds Vénerie est important pour promouvoir ce mode de chasse qui a toute sa place sur le territoire. (suite…)