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Affaire Pilarski : vers la fin d’une épreuve pour le chasseur à courre

28 mai 2024

La jeune femme avait trouvé la mort en 2019. Le chasseur mis en cause par son compagnon est toujours témoin assisté dans le dossier.

Un réquisitoire définitif de plus de vingt pages, très argumenté, du procureur de la république de Soissons, assorti d’une demande de renvoi de Christophe Ellul devant le tribunal correctionnel de Soissons : l’épreuve endurée par le maître d’équipage de chasse à courre, mis en cause par le compagnon d’Elisa Pilarski depuis plus de cinq ans, toucherait à sa fin.

« Mon client éprouve une forme de satisfaction parce que la procédure avance. Cette procédure judiciaire est encore une épreuve pour lui car il est toujours témoin assisté dans ce dossier, accusé à tort par monsieur Ellul », explique Me Laurence Poirette, avocate du chasseur à courre, propriétaire de la meute de chiens de chasse. « Mon client a été trop sali », souligne-t-elle, n’excluant pas, comme il en a déjà émis la possibilité, de demander réparation en justice, le temps venu.

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Chasse, pêche, nature, vénerie… la ruralité en fête au Grand Parquet !

27 mai 2024

Les 25 et 26 mai, les amoureux de nature et des animaux se donneront rendez-vous à Fontainebleau pour assister à la 22e édition de l’événement Chasse, pêche, nature et vénerie, la ruralité en fête Spectacle équestre, concert de trompe de chasse, démonstrations de fauconnerie et d’autres animations seront au programme.

Cette année encore, le Grand Parquet sera le théâtre d’une célébration dédiée aux chiens, aux chevaux, à la nature et à la ruralité réunissant des milliers d’animaux dans un cadre verdoyant, ce qui en fait le plus grand rassemblement de vénerie en Île-de-France. Chevaux et chiens en compétition. Le rassemblement mettra une nouvelle fois à l’honneur les chevaux et les chiens à travers divers concours, le championnat de France de cheval de chasse, avec des épreuves variées telles que le dressage, le cross, la maniabilité, et bien d’autres.

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L’école des piqueux

On devenait jadis piqueux « de père en fils » ou encore en démarrant comme valet de chien. Les équipages étaient jadis plus riches. Ils pouvaient compter trois personnes salariées dont l’un finissait par devenir piqueur en remplaçant un départ. Les choses ont bien changé et les recrutements sont délicats. C’est pour répondre à ces changements que vient d’être crée l’Ecole des piqueux dont le but est de former des « Techniciens canin et équin en vènerie » mais aussi de promouvoir la pratique de la vènerie.

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Il était piqueux lors des chasses à courre

27 avril 2024
Ancien piqueux de chasse à courre, Dominique Guivarch a confié ses souvenirs sur un métier-passion pratiqué pendant dix ans dans l’équipage de la duchesse de Magenta dans la forêt de Beaumont-le-Roger.

Alors que l’église Saint-Nicolas de Beaumont-le-Roger accueille aujourd’hui une messe de la Saint-Hubert rythmée par les sonneurs de trompes en grande tenue, avant une exposition de trophées, Dominique Guivarch a confié ses souvenirs de piqueux. Le piqueux, ou piqueur, c’est le cavalier qui s’occupe de la meute, suit la bête et règle la course des chiens.Dans la maison de son enfance, en plein cœur de la forêt de Beaumont, Dominique Guivarch était aux premières loges pour contempler la vie foisonnante de ce milieu, et le passage coloré de l’équipage et de la meute. Un spectacle fascinant pour le petit garçon, qui a rapidement trouvé sa vocation : piqueux, autrement dit responsable de meute.

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Les trompes de chasse ont résonné

24 avril 2024
Mézilles. Concert des trompes de chasse du Rallye Puisaye. Selon son habitude, le Rallye Puisaye a attiré une belle foule autour du son vibrant de la trompe de chasse, lors d’un concert organisé par le club de l’Âge d’or mézillois, samedi, à l’église Saint-Marien de Mézilles.

À travers une vingtaine de fanfares, dont l’hallucinant carillon du Clocher dans le soir et plusieurs chants, le groupe a proposé de découvrir à la fois l’art du sonneur et son univers et toute la musicalité de cet instrument appartenant à la famille des cuivres. « Tout ce qu’on peut faire avec un tube de 4,545 mètres, s’est amusé à préciser Bernard Dablin, son président. C’est un échantillon de ce qu’on pratique habituellement : fanfares de circonstances, de lieux, d’animaux, qui se rapportent à la vénerie. Mais aussi fanfares de fantaisie en l’honneur de personnes, de lieux ou d’évènements particuliers. Car il y a eu une évolution et la trompe s’est adaptée. » Parmi les musiciens répartis en différents pupitres (chant, seconde, basse et radouci), les jeunes sonneurs ont fait la fierté de leurs aînés.

Le Rallye Puisaye sonne depuis plus de 60 ans. Comme chaque année, il participera au spectacle du château de Saint-Fargeau cet été et donnera, le 1 er  juin, un concert pour le cinquantenaire du jumelage avec Hermeskeil.

Un champion de trompe de chasse en masterclass avec les sonneurs à Méricourt-sur-Somme

13 avril 2024

Le village d’Étinehem-Méricourt vibre au rythme des trompes de chasse ce week-end. Samedi 13 et dimanche 14 avril, le sextuple champion international solo de trompe de chasse, Nicolas Dromer, anime une masterclass à Méricourt-sur-Somme. C’est la deuxième fois que le sonneur, originaire de la région Centre, dispense un cours en Picardie. En 2023, il était venu au Crotoy.

Cette année, c’est dans la salle des fêtes du village ou dans l’église de Méricourt que le sonneur livre ses conseils. Même si la trompe est un instrument de chasse, ici, elle est un instrument de musique à part entière. « Il faut faire attention à la résonance. Ça doit être beau ce qui sort de la trompe », explique le champion.

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Vénerie : une saison empreinte de sérénité s’achève

1er avril 2024

Pour la Société de Vénerie, la saison de chasse à courre 2023/2024 s’est achevée dimanche. L’occasion de faire un point.

La Société de Vénerie présente un petit bilan de cette saison et évoque ce qui va se dérouler en 2024.

Une belle saison pour la vénerie : Durant plus de six mois, 350 équipages ont découplé dans toute la France, organisant près de 17 000 journées de chasse à courre. La vènerie est un acte de chasse naturel et la prédation en est la conclusion. Elle implique le respect des autres usagers de la nature et des ayants droits des territoires : riverains, promeneurs et chasseurs à tir locaux. Le droit de suite n’est jamais acquis sans l’autorisation du propriétaire. Les veneurs y sont attentifs. La vènerie s’inscrit pleinement dans la gestion de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique des massifs dans lesquels elle découple.

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La saison de chasse à courre s’achève dans l’Allier : « Un spectacle naturel où l’animal gagne le plus souvent »

26 mars 2024

Les équipages de chasse à courre de l’Allier vivent la dernière semaine de leur saison 2023-2024. Cet art peut attirer plus de deux cents spectateurs en forêt, venus apprécier l’intelligence des chiens et celle de la faune sauvage.

La chasse à tir a cessé le 29 février dans l’Allier, sauf pour les sangliers dont les battues ont été prolongées jusqu’au 31 mars.

Une autre chasse s’achève ce dimanche soir, minoritaire mais spectaculaire, la chasse à courre, à cor et à cri. Une tradition encore vive dans l’Allier que la fédération compte défendre.

« Ici, la vénerie est pratiquée dans les règles de l’art et par tous les milieux sociaux, il ne faut pas importer des problèmes de la région parisienne », expose le président des chasseurs de l’Allier, Jean-Pierre Gaillard.

Le département de l’Allier concentre une diversité d’équipages de vénerie impressionnante.

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Ce dimanche 31 mars, les chiens retrouveront leurs chenils et les uniformes leurs penderies

25 mars 2024

La saison de chasse à courre s’achève

La chasse à tir a cessé le 29 février dans l’Allier, sauf pour les sangliers dont les battues ont été prolongées jusqu’au 31 mars. Une autre chasse s’achève ce dimanche soir, minoritaire, mais spectaculaire, la chasse à courre, à cor et à cri. Une tradition encore vive dans l’Allier que la fédération compte défendre. « Ici, la vénerie est pratiquée dans les règles de l’art et par tous les milieux sociaux, il ne faut pas importer des problèmes de la région parisienne », expose le président des chasseurs de l’Allier, Jean-Pierre Gaillard. Le département de l’Allier concentre une diversité d’équipages de vénerie impressionnante. « Il existe des dizaines d’équipages dans l’Allier. Chacun est spécialisé dans une espèce, car les chiens sont créancés pour lancer un animal en particulier, c’est-à-dire éduqués pour débusquer soit le cerf, soit le chevreuil, soit le sanglier, le lapin ou le lièvre, etc. Il passera sans un regard à côté d’un animal qu’il n’a pas appris à lancer », expose Jean-Pierre Gaillard. Et le président des chasseurs de s’inscrire en faux contre l’opprobre jetée parfois sur cette pratique, « loin d’être cruelle et sanguinaire comme certains aimeraient le faire croire ».

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Chasse à courre

Logo de Le Petit Journal – Haute–Garonne(Toulouse)21 mars 2024

Après une saison fructueuse de chasse au sanglier à tir en battue, place à une chasse à courre. Comme chaque année, l’équipage Comminges-Barousse de Garac (31), conduit par Jacques Pollini, est venu sur le territoire de Cassagnabère, et des communes voisines que l’animal poursuivi a choisi de traverser.

Le rendez-vous a eu lieu sur la place du village à 9 h 30 après avoir fini la recherche du pied, un déjeuner est à l’honneur. A 10 h 30 l’équipage en tenue d’apparat se prépare et les 55 chiens se dégourdissent, avant de les trier entre les 1er au départ et la meute qui sera lâchée plus loin après avoir lancé le sanglier. Les cors de chasse animent la place, ensuite un petit discours du maître d’équipage Jacques Pollini et le Président de chasse de Cassagnabère Christophe Cardaillac, les consignes de sécurité ont été donnés, la chasse peut-être lancée, les 3 chevaux partiront en parallèle des chiens, des Anglo Français Tricolore de 2 à 6 ans. Après une longue poursuite le sanglier n’a pas été pris. L’équipage fêtera ses 30 ans l’année prochaine.

La Futaie des Amis comprend l’exaspération de ses chasseurs

20 mars 2024

Thomas Drach, membre de la Futaie des amis, et fils du maître d’équipage, Alain Drach, a réagi sur France 3, après la polémique succédant à la gifle reçue par une militante anti-chasse en forêt de Compiègne le 2 mars. Une ecuyère de la Futaie des amis avait giflé une militante du collectif AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui), sous l’œil d’une caméra qui avait tout enregistré. Si la scène fait depuis le buzz médiatiquement, avec des centaines de milliers de vues sur les réseaux sociaux, nous n’avions pas réussi à joindre Alain Drach après l’incident. C’est son fils, porte-parole officieux et habituel qui a répondu, rejetant d’emblée le caractère violent de son équipage.«Si on était vraiment très violents, ça ferait longtemps qu’ils(AVA, Ndlr)nous suivraient plus. C’est précisément parce que c’est pas violent et qu’ils peuvent venir et qu’ils viennent inlassablement», a-t-il expliqué sur France 3. Un Thomas Drach qui toutefois ne conteste pas la réalité de la gifle assenée en début de mois. Même s’il veut y trouver des circonstances atténuantes : « Je comprends l’exaspération qui mène à ce geste-là, à défaut de l’excuser », explique-t-il. « Je peux déplorer le geste tout en comprenant d’où il vient », commente le veneur.

Oise Hebdo

Homme de Vénerie : un métier à part entière

Il y a quelques mois, était lancé le projet de concevoir une formation spécifique pour les hommes, et les femmes, de vènerie : l’école des piqueux.

Excellente initiative de la Société de Vénerie qui devrait permettre d’offrir à la chasse à courre, à ses pratiquants et à leur environnement un progrès significatif dans la formation de ses futurs professionnels : les hommes de vènerie.

Désormais la Société de Vènerie, en partenariat avec la Maison Familiale de Bournezeau offre à la chasse à courre un progrès significatif dans la qualification de ses professionnels : les hommes de vènerie. Elle propose une formation nouvelle : technicien canin et équin en vènerie.

Homme (ou femme) de vénerie : un métier qui associe travail et passion au quotidien

La vènerie compte dans ses rangs des jeunes passionnés de chasse, de chiens, de chevaux, qui souhaitent s’orienter vers le métier d’homme de vènerie, associant ainsi travail et passion. Chaque année une dizaine de postes sont à pourvoir en France.

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