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XXIème Championnat de France du Cheval de Chasse : une dynamique nouvelle

La XXIème édition du Championnat de France du Cheval de Chasse s’est déroulée les samedi 13 et dimanche 14 mai dernier, dans le cadre de « Nature et vènerie en fête », la grande manifestation de la chasse à courre qui se tient chaque année à Fontainebleau, sur le site du Grand Parquet.

Organisé conjointement par la Fédération Française d’Equitation et la Société de Vènerie, le Championnat de France du Cheval de Chasse, se caractérisait cette année par une équipe renouvelée : Antoine Sinniger en est le nouveau président et Thierry Adenot est le nouveau président du jury.

L’équitation de chasse à courre est une discipline reconnue par la Fédération Française d’Equitation (FFE). Grâce au Championnat de France du Cheval de Chasse, le plus grand nombre de cavaliers ainsi qu’un large public peuvent découvrir la richesse des situations rencontrées lors d’une chasse à courre avec tout type de poney et de cheval.

Le règlement des compétitions de la FFE est constitué de dispositions générales qui établissent les règles communes à toutes les disciplines et de dispositions spécifiques qui établissent les règles particulières à chaque discipline. L’objectif du Championnat de France du Cheval de Chasse est de valoriser les qualités spécifiques du cheval de chasse. Le cavalier et son cheval sont jugés lors d’épreuves et de tests au plus proche des situations de terrain réelles et naturelles. Est aussi jugée l’utilisation du cheval de chasse dans le respect d’une équitation qui privilégie son bien-être.

72 concurrents, tous veneurs, étaient engagés cette année dans la compétition avec leur cheval de chasse. Trois classements sont établis selon le règlement général de la Fédération Française d’Equitation : un classement pour tous chevaux de 4 ans et plus, un autre pour les amazones et enfin un classement pour les poneys (cavaliers et cavalières de moins de 18 ans). La Société de Vènerie distingue, pour sa part, l’équipage le plus méritant, dans le cadre du Challenge des Equipages et le meilleur des nouveaux chevaux engagés 2023. Le classement complet figure en annexe 2.

Cinq épreuves étaient au programme.

Quatre épreuves étaient organisées le samedi :

  • la présentation permettant de noter l’aspect général et l’harmonie du couple, l’état du harnachement, la position et l’attitude, ainsi que la tenue du cavalier,
  • un parcours routier ou de régularité de 6 kms dans les bois,
  • des tests de sagesse à la trompe, au montoir et à l’embarquement,
  • un parcours d’obstacles appelé « maniabilité ».

Le dimanche était réservé à la cinquième :

  • une épreuve d’extérieur sur un parcours de cross.

Comme toujours, le gué a constitué une attraction forte de la journée du dimanche.

Le descriptif complet des épreuves figure en annexe 1.

Un nouveau chef de piste, Yves Lavarec, spécialiste fédéral des parcours de Hunter, avait dessiné un parcours particulièrement bien adapté. En effet, le Hunter a été conçu à l’origine pour occuper les cavaliers de chasse à courre en dehors des périodes de vénerie. Cela explique la recherche de l’élégance dans le toilettage des chevaux et la tenue des cavaliers, ainsi que le profil des obstacles (massifs, naturels, appelés…). Les épreuves, tout comme en Concours de Saut d’Obstacles, se déroulent sur un terrain clos jalonné d’obstacles.

Bénéficiant des commentaires de Bernard Daney, speaker chevronné des grands concours équestres, le Championnat de France du Cheval de Chasse a été expliqué à un public élargi.

Cette année de nombreux partenaires se sont associés à ce championnat ; leur liste figure en annexe 3.

 

Le XXIIème Championnat de France du Cheval de Chasse
sera organisé
les samedi 25 et dimanche 26 mai 2024 à Fontainebleau.

 

Les photos du Championnat de France du Cheval de Chasse 2023 en cliquant ici

 

 

AVA, sans limites pour diffamer la chasse à courre

Un pas de plus vient d’être franchi dans la propagande immonde d’AVA pour nuire à la vènerie. Dans le dernier post Facebook d’AVA Retz, évoquant une récente chasse à courre près de Saint Pierre Aigle, ils osent écrire :

« il est difficile d’oublier qu’il y a trois ans, une personne y avait été retrouvée morte à moitié dévorée parmi les chiens d’un autre équipage (le Rallye La Passion). »

La phrase est tournée de telle sorte que le Rallye La Passion ne soit pas directement accusé de ce drame, dont tous les experts ont déterminé qu’il avait été causé par le chien de la victime et non par la meute de l’équipage. Mais l’intention de nuire à la vènerie tout entière est sans limite.

La Société de Vènerie condamne fermement cette publication. Instrumentaliser ainsi un drame humain est abject. Lâchement cachés derrière l’impunité que confère le statut de « collectif », les rares activistes d’AVA Retz diffament à l’envi sans rien risquer. Ils sont pourtant bien connus des veneurs picards : Jean Vermer, Mickael Zilly, Jean-Claude Fumfack, David Gossier, les commis de Stanislas Broniszewski, l’idéologue de cette officine en perdition.

Pleinement soutenu par l’ensemble des veneurs, Sébastien Van den Berghe, maître d’équipage du Rallye La Passion, a déposé plainte ce jour pour diffamation contre AVA Retz, relativement à sa publication du mardi 14 mars dernier.

Le sénateur Daniel Salmon s’invite à la chasse à courre, et les provocations des opposants redoublent

Le mardi 28 février, le collectif AVA avait fait une belle prise : le sénateur Daniel Salmon, auteur d’une proposition de loi en 2021 visant à interdire la chasse à courre. En mal de publicité, monsieur le sénateur d’Ille-et-Vilaine avait décidé de s’éloigner de ses bases électorales pour suivre une chasse à courre dans l’Aisne, en forêt de Retz. Sans surprise, il en était revenu avec cette révélation, relatée sur Twitter : « Reportage sur mon déplacement avec l’association @AvaFranceOff où nous avons suivi une #chasse à courre. Cette expérience conforte notre position : il faut abolir cette pratique cruelle et ses privilèges ! » En résumé, je vais avec des opposants à la chasse à courre vérifier que je n’aime pas la chasse à courre. Enorme pas en avant dans la compréhension du sujet !

Le leader autoproclamé de l’opposition à la chasse à courre, Stan, voyait là l’occasion de jouer un gros coup politico-médiatique. Durant toute la journée du 28 février, il redoublait de provocations à l’endroit des veneurs. Cela s’est conclu, comme on pouvait le craindre, par une réaction inappropriée de l’un des veneurs qui chassait en forêt de Retz ce jour-là. Menaces, gestes déplacés : rien dans le comportement outrancier du veneur n’est admissible.

La Société de Vènerie déplore et condamne cette attitude même si elle comprend que les provocations qui l’ont précédée peuvent l’expliquer, sans la justifier. La Société de vènerie, très soucieuse d’un tel débordement, demandera une sanction exemplaire pour ce geste totalement inapproprié.