Recevez chaque mois la newsletter en vous inscrivant ici

Pierre Rigaux, ou l’activisme (bien) rémunéré

L’activiste Pierre Rigaux se présente comme un expert animaliste, militant français pour l’écologie, la cause animale et l’abolition de la chasse. Vaste programme ! Il a entrepris, depuis quelques semaines, de « documenter la chasse à courre ». Afin d’en révéler tous les aspects à son public. Car Pierre Rigaux a bel et bien un public. Mieux, ce public (très restreint) contribue chaque mois à son revenu via une cagnotte en ligne. Au dernier comptage officiel, ce sont 493 « tipeurs » qui lui assurent un revenu mensuel de 3 039 €.

493 partisans face à 10 000 veneurs et 100 000 sympathisants, pratiquant une activité légale et règlementée ! La question se pose à lui : comment faire vivre cette petite communauté rémunératrice ? La réponse est simple : la provocation, l’insulte, l’appel à la haine, la perturbation sur le terrain de nos chasses à courre. Il a ainsi été vu dans différents territoires de vènerie à travers la France, jusque dans la Haute-Saône.

Bardé de caméras sur lui-même, ses comparses et jusque sur son véhicule, il filme ses provocations, insultes et perturbations face à des chasseurs qui peuvent parfois s’en agacer. C’est là qu’il nous attend. Tirant de ces instants un témoignage « bouleversant » des « agressions » qu’il subirait, quand il essuie une simple et copieuse engueulade que ses agissements déplaisants finissent par lui valoir.

« Les veneurs doivent ignorer les provocations et les appels à la haine de Pierre Rigaux. C’est de cela qu’il tire ses revenus auprès des quelques partisans que sa rhétorique mensongère a convaincus.
J’attire l’attention des Pouvoirs Publics sur le risque de réactions face aux menaces incessantes de cet activiste. Si je ne doute pas de la capacité des veneurs à se maîtriser, d’autres pourraient perdre leur sang-froid à force de provocations et de harcèlement. » – Pierre-François Prioux – Président de la Société de Vènerie

Trois précisions :

1. La chasse à courre a-t-elle vraiment besoin d’être documentée ? Depuis cinq siècles, elle est pratiquée à travers toute la France dans des espaces souvent publics où elle ne cache rien de sa réalité. Sa pratique n’a pas varié ; que reste-t-il donc à en dévoiler ?

2. La « cause animale » est un concept flatteur mais dénué de toute réalité dès lors qu’il est confronté à la réalité du monde animal dans son immense diversité.

3. L’abolition de la chasse est une ineptie cent fois démontrée, dont la conséquence directe consisterait dans la disparition de la faune sauvage de nos territoires ; seule sa régulation rend possible la coexistence d’animaux sauvages et des activités humaines.

Braconnage en Sologne : la Société de Vènerie se porte partie civile et exclut le maître d’équipage du Rallye Vouzeron

Paris, le 2 mars 2025

Face aux faits avérés de braconnage commis par plusieurs veneurs et documentés par l’Office Français de la Biodiversité et la Gendarmerie Nationale, la Société de Vènerie dénonce avec la plus grande fermeté ces comportements. Elle a décidé de prendre les mesures suivantes :

1. Le maître d’équipage du Rallye Vouzeron est exclu de la Société de Vènerie dans l’attente du délibéré du procès.
2. La Société de Vènerie se porte partie civile dans le procès du 30 avril, l’image de la vènerie tout entière ayant à pâtir de ces agissements personnels inacceptables.

« Je suis profondément scandalisé par de tels agissements. Le braconnage est par définition l’antithèse de la chasse. S’il y a une chose importante en vènerie, c’est l’éthique. Tout comportement qui manque de respect à l’animal est inacceptable. »
Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie

Les actes reprochés sont sans aucun rapport avec la pratique de la vènerie par le Rallye Vouzeron. Ils sont survenus hors de ses journées de chasse à courre et relèvent d’agissements personnels.

Braconnage en Sologne : la Société de Vènerie réagit

Paris, le 28 février 2025

À l’issue d’une enquête de deux ans, l’Office Français de la Biodiversité a procédé ce mardi 25 février à l’interpellation de six chasseurs pour « des faits de braconnage d’une particulière gravité » survenus en Sologne. Détenus en garde à vue pendant 48 heures, ils ont été placés sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur jugement en avril.

Parmi les interpellés, certains pratiquent la chasse à courre. L’un d’eux occupe des responsabilités importantes au sein de son équipage. Dans l’attente du jugement d’avril et à titre préventif, il a été suspendu de ses fonctions.

La Société de Vènerie condamne avec la plus grande fermeté les actes de braconnage ainsi que toute infraction aux lois et réglementations en vigueur pour la chasse, qui vont à l’encontre des valeurs fondamentales et de l’éthique qui guident notre discipline. Elle suivra attentivement les conséquences de cette regrettable affaire et prendra toutes les décisions qui s’imposeront à l’issue du jugement.

La vènerie repose sur des principes de respect et de préservation de la faune sauvage.

Crédit photo : BFM TV 

Le cerf tué chez Luc Besson lors d’une journée de battues

Paris, le 24 février 2025

Ce vendredi 21 février, la mort d’un cerf dans l’Orne, devant le domicile de la mère du cinéaste Luc Besson, a suscité la curiosité des médias généralistes, régionaux et nationaux. Leur connaissance approximative des différents modes de chasse les a conduits à attribuer, par erreur, cet épisode à la vènerie.

Or, il ne s’agissait pas d’une chasse à courre. Ces événements se sont déroulés lors d’une journée de battues coordonnées, organisée à la demande du Préfet de l’Orne. Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie, a donc immédiatement pris contact avec Nicolas Rivet, directeur général de la Fédération Nationale des Chasseurs, pour obtenir des précisions, nos structures fédérales étant seules habilitées à déterminer ce qui s’était exactement produit.

Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, a pris la parole pour rétablir la vérité le samedi 22 février ; ses propos sont reproduits ci-après.

Cette regrettable polémique conduit la Société de Vènerie à rappeler l’importance de l’arrêté ministériel du 25 février 2019 visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités. (suite…)

Le radicalisme à l’œuvre : Yann Arthus-Bertrand demande l’interdiction de la chasse après que six chiens ont traversé sa propriété

Paris, le 7 janvier 2025

Le 7 décembre dernier, six chiens ont pénétré dans la propriété du photographe Yann Arthus-Bertrand ; rapidement repris par leurs propriétaires, ils s’étaient éloignés de la chasse qui se déroulait à proximité. Jugeant cela intolérable, Yann Arthus-Bertrand demande l’interdiction de la chasse à courre en forêt de Rambouillet, rien de moins, et exprime sa « colère » dans les médias.

Moyennant 1,5 millions d’euros, Yann Arthus-Bertrand a acquis, en 2021, les 28 hectares de la vallée de la Millière aux Mesnuls (Yvelines). Ces 28 ha sont situés dans le massif forestier de Rambouillet, d’une superficie totale de 22 000 ha, dont 13 738 ha à l’Ouest de la N10. La faune sauvage circule librement dans ces 13 738 ha, pour autant qu’ils ne soient pas enclos. La propriété de Yann Arthus-Bertrand n’est pas close ; les grands animaux (cerfs, chevreuils, sangliers) y entrent et en sortent donc librement.

(suite…)

Pierre Rigaux à la chasse à courre

Orléans, le 23 novembre 2024

Pierre Rigaux, expert-naturaliste autoproclamé, avait choisi d’aller à la chasse à courre en forêt d’Orléans, ce samedi 23 novembre. L’homme est bien connu pour avoir développé tout un business, cagnotte Tipee à l’appui, en « dénonçant » notamment tout ce qui concerne la chasse ; il milite pour son interdiction totale.

Plusieurs équipages de vènerie chassaient dans les 30 000 ha de la forêt d’Orléans ce samedi. Accompagné de 5 militants AVA, il a donc entrepris de faire le tour de ces équipages, et d’y distiller son habituel cocktail de provocations. A une étape de sa tournée, son attitude a rencontré la désapprobation des veneurs qui ont tenté de l’empêcher de les filmer ne souhaitant pas voir leur image diffusée sur ses réseaux ; s’en est suivie une très brève altercation, dont Pierre Rigaux a cru pouvoir tirer profit en jouant les martyrs de la « cause animale. »

(suite…)

Entrave à la chasse à Rambouillet : le ministère public fait appel

Rambouillet, le 14 novembre 2024

Ce lundi 18 novembre, la Cour d’appel de Versailles examinera le recours formé par le ministère public à l’encontre des jugements rendus en première instance dans plusieurs affaires d’entrave à la chasse.

L’équipage de Bonnelles-Rambouillet avait, en effet, eu à subir à de nombreuses reprises des manœuvres d’entrave à la chasse perpétrées de façon souvent virulente en forêt de Rambouillet par des opposants à la chasse à courre. Suffisamment d’éléments de fait et de droit avaient été réunis pour que le Parquet décide de poursuivre ces opposants devant le Tribunal de Police de Rambouillet. Ce dernier les a relaxés.

C’est le ministère public qui a fait appel de ces jugements, désireux de voir appliquer le droit en vigueur et plus particulièrement les dispositions relatives à l’infraction d’entrave au déroulement d’un acte de chasse ; cette infraction prévue par le Code de l’environnement concerne tous les modes de chasse, à tir comme à courre.

La Société de Vènerie et l’ensemble des veneurs se déclarent satisfaits de la tenue prochaine d’une audience au cours de laquelle pourront être débattues les conditions dans lesquelles cette infraction est constituée.

Des précisions sur la chasse du samedi 26 octobre en forêt d’Orléans

Châtenoy, le 4 novembre 2024

La chasse à courre qui s’est déroulée en forêt d’Orléans le 26 octobre a été injustement critiquée par des opposants, qui ont déformé la réalité pour alimenter leur propagande. La Société de Vènerie souhaite rétablir les faits.

Le cerf chassé ce jour-là a d’abord traversé la queue de l’étang des Bois – commune de Vieilles Maisons sur Joudry – loin des zones de baignade et sans jamais s’approcher de la base de loisirs voisine des habitations. L’animal s’est ensuite éloigné pour regagner le cœur de la forêt, où il a été pris conformément aux règles de la vènerie.

La traditionnelle cérémonie organisée à l’issue de cette journée a réuni 150 personnes en forêt, participants, suiveurs, riverains, tous amis de la vènerie, qui démontraient ainsi le profond attachement de la population locale à ce mode de chasse.

(suite…)

Le Rallye Trois Forêts arrête la chasse aux abords de Senlis

Paris, le 28 septembre 2024

Ce samedi 28 septembre, le Rallye Trois Forêts chassait un cerf en forêt de Pontarmé (Oise). Aux alentours de 10h20, l’animal se rapprochant à travers bois de la ville de Senlis, la meute a été arrêtée ; la chasse n’a continué qu’avec trois chiens, en direction d’un champ de tournesol qui longe la D1017 à l’entrée de la ville. Les trois chiens ont été repris en lisière de forêt avant le champ de tournesol, et la chasse a été définitivement interrompue.

Le cerf a poursuivi sa course sur quelques dizaines de mètres dans le faubourg de Senlis où il s’est arrêté. Les gendarmes immédiatement prévenus, aidés des personnes de l’équipage chargées de la sécurité, sont intervenus pour aider le cerf à repartir en forêt en quelques minutes, sans aucune nuisance pour les riverains de la forêt.

(suite…)

Un malentendu regrettable autour de la loi sur les engrillagements : la Société de Vènerie rejette toute responsabilité

Paris, le 15 mai 2024

La Société de Vènerie apporte le plus ferme démenti aux allégations diffusées par la République du Centre dans son édition du 14 mai. Il y est prétendu que « La Société de vénerie a initié une question prioritaire de constitutionnalité sur la loi dite « engrillagement » portée par Jean-Noël Cardoux, ex-sénateur Les Républicains du Loiret. » C’est totalement faux.

(suite…)

Une saison empreinte de sérénité s’achève

La saison de chasse à courre 2023/2024 s’achève ce 31 mars

Durant plus de six mois, 350 équipages ont découplé dans toute la France, organisant près de 17 000 journées de chasse à courre. La vènerie est un acte de chasse naturel et la prédation en est la conclusion. Elle implique le respect des autres usagers de la nature et des ayants-droits des territoires : riverains, promeneurs et chasseurs à tir locaux. Le droit de suite n’est jamais acquis sans l’autorisation du propriétaire ; les veneurs y sont attentifs. La vènerie s’inscrit pleinement dans la gestion de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique des massifs dans lesquels elle découple.

Formations d’intersaison

L’intersaison procure aux veneurs l’opportunité de renforcer leurs compétences grâce au programme des formations proposées par la Société de Vènerie. Toujours progresser dans la gestion de leurs chiens et de leurs chevaux, dans le respect du bien-être animal, telle est bien la ligne de conduite que les veneurs se sont fixée. Ces formations très pratiques complètent l’information réunie sur les chiens de vènerie et les chevaux de chasse dans les pages de venerie.org. (suite…)

La vérité sur la chasse à courre du 25 novembre en forêt d’Orléans

Difficile de démêler le vrai du faux dans la vidéo de propagande publiée en milieu de semaine par le collectif AVA qui prétend faire interdire la chasse à courre. Il y relate des événements qui se sont produits en forêt d’Orléans le samedi 25 novembre en s’appuyant essentiellement sur des images d’archives où apparaissent des veneurs (maître d’équipage et piqueux) qui ne sont plus en fonction depuis bien longtemps au sein de l’équipage incriminé, et qui ne pouvaient donc pas, en tout état de cause, être présents sur les lieux ce samedi. (suite…)