Au XIXème siècle, Bernard Edouard Swebach (1800-1870) s’est servi de la chasse dans beaucoup de ses tableaux et a peint le cheval comme un élégant Pur-sang, toujours dans des scènes animées de personnages.
Alfred de Dreux (1810-1860)Très vite après Bernard Edouard Swebach vient Alfred de Dreux, grand peintre de l’élégance en France qui s’est employé, sa vie durant, à peindre les femmes et les chevaux, par amour des unes comme des autres. N’oublions pas que le cheval était, à cette époque-là, le principal moyen de déplacement. Les cavaliers possédaient souvent plusieurs chevaux de races différentes (Pur-Sang, Cob ou Selle-Français) suivant l’utilisation qu’ils en faisaient. Les peintres comme Alfred de Dreux, connaissant parfaitement l’anatomie du cheval, savaient remarquablement rendre l’élégance de ce noble animal, quelque soit sa race.Nous entendons régulièrement dire devant un tableau représentant une chasse à courre « quelle belle gravure anglaise ». Et bien non, pas forcément ! Ce n’est d’ailleurs pas une gravure mais une peinture. Ce n’est pas non plus anglais mais français. Sachez-le, les français comptent au XIXème et au XXème siècle plus de 150 peintres de chevaux dont beaucoup ont traité la vènerie à cause du cheval, principal motif de leurs peintures.
Très vite après Bernard Edouard Swebach vient Alfred de Dreux, grand peintre de l’élégance en France qui s’est employé, sa vie durant, à peindre les femmes et les chevaux, par amour des unes comme des autres. N’oublions pas que le cheval était, à cette époque-là, le principal moyen de déplacement. Les cavaliers possédaient souvent plusieurs chevaux de races différentes (Pur-Sang, Cob ou Selle-Français) suivant l’utilisation qu’ils en faisaient. Les peintres comme Alfred de Dreux, connaissant parfaitement l’anatomie du cheval, savaient remarquablement rendre l’élégance de ce noble animal, quelque soit sa race.
Il a peint toute sa vie des tableaux de chasse à courre. Il s’est servi bien entendu des chevaux pour composer ses tableaux mais a laissé plus d’importance aux chiens et à l’animal de chasse qui étaient pour lui les raisons de son œuvre.
La liste des peintres du XIXème est encore longue et malheureusement nous ne pouvons les passer tous en revue. Au XXème siècle, impossible de ne pas mentionner quatre très grands artistes qui ont fortement marqué leur époque : Jules Finot, Pierre de la Verteville, Karl Reille et Xavier de Poret.
En revanche, René Princeteau, fameux peintre de chevaux, maître de Toulouse-Lautrec, n’a peint que des tableaux où le cheval est roi. De ses chevaux de chasse à col de cygne, aux oreilles en pointes, à ceux plus rustiques, à queue courte comme la mode de l’époque le voulait, il la dépeint cette noble conquête de l’homme dans toutes ses attitudes avec une merveilleuse fougue. Il a su rendre le mouvement, à tel point que l’on croirait entendre le bruit des sabots à la seule vue de ses tableaux.
Très moderne pour son époque, il se mit à peindre à la fin du XIXème et reste pour nous le peintre charnière. Les courses et surtout la vènerie lui permettaient de peindre des chevaux à sa manière, « brossés » en deux coups de pinceaux. L’habileté de son trait donnait un mouvement fantastique à ses cavaliers.
Il est le père du « Steeple Chasing » et sa fameuse écurie de course a remporté nombre de grandes épreuves. En hiver, il mettait ses chevaux à la chasse à courre afin de les endurcir et de les rendre très performants. C’est pourquoi dans sa peinture, le cheval occupe une telle d’importance. Très moderne pour son époque, il se mit à peindre à la fin du XIXème et reste pour nous le peintre charnière. Les courses et surtout la vènerie lui permettaient de peindre des chevaux à sa manière, « brossés » en deux coups de pinceaux. L’habileté de son trait donnait un mouvement fantastique à ses cavaliers.
À sa suite, nous trouvons Pierre de La Verteville, passionné de vènerie et de peinture. Son oeuvre, quoique très intimiste, est recherchée par les veneurs et spécialement en Touraine car il suivait toutes les chasses de l’Equipage de Montpoupon dont il était membre. Le cheval est toujours présent dans tous ses tableaux.
Neveu de Pierre de la Verteville, il s’est passionné pour la chasse à courre dès son plus jeune âge. Il créa son propre équipage et chassa dans toutes les forêts de France, ses tableaux en attestent.
Son pinceau, d’une extrême rapidité, relatait les chasses vécues. Il portraiturait sans répit ses amis veneurs et surtout les chevaux qu’il observait. Il nous a laissé une œuvre immense, source de renseignements intarissable et précieuse.
Oncle de Karl Reille, il a écrit et illustré un ouvrage complet sur le cheval de chasse, véritable Bible sur le sujet. Jean de La Verteville (1919-1940) et Christian II. Jean, cousin de Karl Reille et remarquable aquarelliste a fait de la chasse à courre son unique sujet.
Et bien sûr, notre contemporain Christian II, héritier de cette longue lignée d’artistes. Il est probablement le plus grand dessinateur de chevaux de chasse du siècle dernier. Il était avant tout portraitiste et sa connaissance et son œil lui ont fait réaliser des chefs d’œuvre où le cheval est toujours à l’honneur. Son carnet de commande ne désemplissait pas. Au Musée du Veneur à Montpoupon, une salle est consacrée à chacun de ces peintres qui ont indéniablement marqué leur époque. Ils laissent aux générations futures un témoignage exceptionnel de la vènerie où le cheval de chasse occupe, comme il se doit, une place prépondérante.
titre de la page