L’école des Piqueux : premières semaine de cours

Le Chasseur Français – sam. 30 novembre

Depuis le 1er octobre, 10 futurs piqueux sont en formation en alternance dans une MFR et dans des équipages.

Les dix élèves recrutés pour faire partie de cette première promotion de l’école des piqueux suivent une formation en alternance à la Maison Familiale Rurale de Bournezeau en Vendée et dans l’un des dix équipages qui avaient accepté de les embaucher. Cette formation dispensée sur 10 mois. En alternance de cours théoriques (11 semaines dans une Maison Familiale Rurale) et de pratique dans un équipage de vènerie (32 semaines).

L’école des piqueux : une initiative de la Société de Vénerie

Les équipages d’accueil des alternants se répartissent harmonieusement dans la chasse des trois grands animaux. Lors des quatre premiers mois, les élèves aspirants « techniciens canins et équins en vènerie » (l’appellation officielle) auront vécu trois semaines de cours. La MFR de Bournezeau est spécialisée dans les métiers du cheval. La MFR de Saint Florent des Bois assurant la partie « chiens » de la formation. Reste la partie « vènerie » pour laquelle les initiateurs du programme se sont attaché le concours de veneurs réputés.

Des veneurs partie prenante de cette formation

Ainsi, après un accueil mobilisateur de Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie, et d’Henry Séchet, qui a joué un rôle déterminant dans la création de l’école, les élèves ont vu se succéder plusieurs veneurs :

Olivier de La Bouillerie a présenté les caractéristiques principales de la chasse des six animaux de vènerie.

Nicolas Dromer, champion de France et international de trompe. Il a consacré deux journées à l’initiation/perfectionnement à l’art de la trompe de chasse.

Stéphane Chataignereau, nouveau président du Club du Chien d’Ordre. Il a introduit les races, types et standards du chien de vènerie. Gilles de Becdelièvre, a, quant à lui, approfondi les enseignements relatifs à la construction du chien de vènerie.

Gérard Courcier a développé sa philosophie du chien de vènerie, faite d’écoute et de compréhension mutuelle. Ce que me dit mon chien ? les messages que je lui adresse ?

Jean-Jacques Boutrot, grand connaisseur du bois, a abordé les notions de forêts privées et de forêts domaniales, ainsi que l’importance que revêtent les territoires pour la vènerie et les surfaces nécessaires pour la pratiquer dans de bonnes conditions selon l’animal chassé.

François-Xavier Allonneau, rédacteur en chef du magazine Connaissance de la Chasse, a consacré une journée à présenter les différents modes de chasse pratiqués en France.

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