Les opposants à la chasse à courre à bout de souffle durant la saison 2023-2024.

Parcourir nos forêts dans la fraîcheur de l’automne et la rigueur de l’hiver nécessite plus de motivation que la seule volonté d’entraver une chasse à courre. Il en faut de la détermination pour partir en forêt, par tous les temps, et y passer des journées entières. Les veneurs la trouvent dans leur passion pour le noble déduit, les ruses de l’animal qu’ils chassent et les capacités de leurs chiens à en triompher (ou pas…).

La passion triste des abolitionnistes revendiqués semble bien s’essouffler. C’est, du moins, ce que révèlent les chiffres, qui eux, contrairement à nos opposants, ne sauraient mentir. Sur trois ans, au 31 mars, le nombre d’opposants comptabilisés sur le terrain de nos chasses a diminué de 65%.

Il faut dire que, par-delà l’usure propre à l’exercice, les esprits les plus pervers pouvant eux-mêmes se lasser d’harceler les gens, les tromperies du petit clan réuni autour du leader picard moustachu ont fini d’être éventées par ceux qui, ingénument, avaient d’abord cru à leurs élucubrations.

Dans ce contexte facialement plus serein, les équipages demeurent attentifs à mener leurs laisser-courre dans le respect, non seulement bien sûr de la législation, mais aussi d’une harmonieuse cohabitation avec les autres activités de la nature. Car ne nous leurrons pas ! Nos opposants poursuivent en sous-main un travail de lobbying insidieux auprès de nos élus ; ils disposent, pour ce faire, d’appuis auprès d’idéologues animalistes déjà très introduits dans les arcanes du pouvoir. Dès lors, le combat n’est pas seulement celui de la préservation de la vènerie mais de notre patrimoine culturel face à une « cancel culture » qui ne se cache plus.

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