Assurer la pérennité de la vénerie et le rayonnement de la chasse à courre. Voilà à quoi sert Fonds Vénerie, une sorte de fondation où tout le monde peut apporter son soutien.
Avec 10 000 pratiquants et 100 000 sympathisants répartis dans 390 équipages partout en France, la vénerie est un mode de chasse partie prenante de la chasse Française. Les 218 équipages de vènerie à pied et 172 équipages de vènerie à cheval représentent aussi 30 000 chiens et 7 000 chevaux présents sur 70 départements. Fonds Vénerie est important pour promouvoir ce mode de chasse qui a toute sa place sur le territoire.
A quoi Fonds Vènerie sert-il ?
Bruno Cheuvreux, son président, explique que le Fonds Vènerie est un fonds de dotation, autrement dit une sorte de Fondation mais juridiquement plus souple à construire et à faire fonctionner. Par application de la loi et de ses statuts, le Fonds se consacre à une mission d’intérêt général. Cette mission d’intérêt général est d’assurer la pérennité de la vènerie et le rayonnement de la chasse à courre. Ainsi, il accompagne la Société de Vènerie dans ses missions de développement et de reconnaissance de la vènerie. Il la soutient financièrement grâce aux dons qu’il reçoit.
« Aujourd’hui, le Fonds Vènerie doit consolider sa capacité de soutien financier à la vènerie pour qu’elle affirme la modernité de ses liens avec la nature, la forêt, la faune, et la flore grâce à l’engagement de veneurs passionnés. » Bruno Cheuvreux – Président du Fonds Vènerie
Des exemples concrets
En 2023, le Fonds Vènerie contribue pour 40% au financement des actions de la vènerie. Sans le Fonds Vènerie, ces initiatives, qui œuvrent à la défense et à la promotion de la vènerie, n’auraient pu voir le jour.
Elle est un véritable soutien du président de la Société de Vènerie dans son travail de terrain. Outre la nécessité d’être présent dans le paysage médiatique, c’est aujourd’hui à l’Assemblée nationale et au Sénat que le combat se joue. Il est donc nécessaire que nos parlementaires soient convenablement informés de notre mode de vie, afin de voter en connaissance de cause si un projet de loi d’interdiction de la chasse à courre venait à se présenter.
Des passionnés mieux formés : que ce soient les ateliers du cavalier-veneur, ceux du chien de vènerie ou encore une certification diplômante autour des animaux domestiques (ACACED), ce sont plus de 1 500 veneurs qui ont déjà participé, gratuitement grâce au Fonds Vènerie, à ces formations. Elles montrent à leurs détracteurs que les veneurs sont depuis toujours attentifs à leurs chiens et à leurs chevaux. Mais aussi que les chasseurs à courre sont les premiers défenseurs du bien-être animal.
Un projet ambitieux pour la pérennisation des équipages : en 2024, grâce à un soutien conséquent du Fonds Vènerie, aura lieu la première rentrée de l’école des Piqueux . Soucieux de la transmission leur savoir-faire, garant de la longévité de leur passion, la Société de Vènerie a souhaité permettre à une dizaine de jeunes d’embrasser chaque année la carrière d’homme de vènerie.
Un art présent auprès du public : la vènerie doit être visible de nos contemporains, qui méconnaissent ce mode de chasse. En organisant des expositions, en aidant à l’aménagement de salles dans les musées, en soutenant des travaux universitaires, la chasse à courre continue à écrire son histoire. Elle touche ainsi le plus grand nombre dans des hauts lieux touristiques en lien avec notre univers, tels que Chantilly, Chambord ou encore Fontainebleau.
Pour continuer à réaliser ces projets, les veneurs ont besoin de vous ! Rendez vous le site Fonds de Vénerie
