5 septembre 2023 – Baugé-en-Anjou. Laurent Piron se partage entre concours hippiques et chasses à courre

Laurent Piron est un cavalier professionnel émérite mais il est aussi passionné par la chasse à courre. Il a d’ailleurs créé une école de cavalier veneur.

Les cavaliers de concours hippiques connaissent bien Laurent Piron. À 36 ans, ce cavalier professionnel est co-responsable des écuries d’Arcé, à Saint-Martin-d’Arcé (commune de Baugé-en-Anjou). Mais beaucoup ignorent son autre passion, la chasse à courre.

 Vous vous intéressez depuis longtemps à la vénerie ?

Laurent Piron : « Depuis toujours. Mon père était sonneur et j’ai commencé à jouer de la trompe de chasse lorsque j’avais 6 ans. Je me suis aussi passionné très tôt pour l’équitation et j’ai passé mon diplôme d’entraîneur (Dejeps) en 2015. »

Vous continuez à jouer de la trompe de chasse ?

« Oui, j’ai d’ailleurs participé, le 15 août, au concours des sonneurs organisé lors de la fête de la chasse à Vernoil-le-Fourrier. Face à soixante-quinze sonneurs, j’ai terminé à la deuxième place (Laurent Piron a aussi participé, les 2 et 3 septembre, au championnat de France, qui se tenait dans le Cantal, NDLR). »

À la fête de la chasse, vous avez aussi organisé un concours réservé aux cavaliers…

« Effectivement, les cavaliers devaient réaliser un parcours avec de petits obstacles naturels et des difficultés qu’ils peuvent rencontrer en forêt lors d’une chasse à courre. Trois juges évaluaient la qualité de la réalisation des parcours. »

Pouvez-vous nous expliquer le rôle du sonneur ?

« C’est le moyen de communiquer lors des actions de chasse. Les différentes mélodies permettent de donner des informations à la fois aux meneurs mais aussi aux chiens. Par exemple, si l’animal chassé sort du bois, on sonne le débuché. D’autres sonneries encouragent les chiens ou leur demandent de revenir vers leurs maîtres. »

Vous avez créé la première école française du cavalier veneur…

« Oui, il me paraissait important de venir en aide aux passionnés de chasse à courre. L’objectif est de faciliter leur progression en équitation et de leur permettre de mieux former leurs chevaux. Depuis plusieurs années, en plus de l’enseignement, je travaille des chevaux confiés par leurs propriétaires. Il faut les dresser mais aussi les habituer au travail en extérieur, à la meute de chiens et aux sonneries. Je m’occupe aussi éventuellement de leur commercialisation. »

Vous intervenez également lors de stages…

« J’ai à cœur de transmettre aux cavaliers des informations et techniques qui participent à améliorer leur sécurité à cheval et le bien-être de leurs chevaux. Le prochain stage aura lieu à Amboise le 16 septembre. J’interviens aussi ponctuellement chez des cavaliers. »

Quels sont vos prochains objectifs ?

« Je suis en train de développer une structure à clefs qui va me permettre de mettre en situation les cavaliers de chasse à courre d’une façon optimale mais aussi d’accueillir les chevaux de mon élevage. »

Passionné de chasse à courre, Laurent Piron a créé la première école de cavalier veneur.

Christine MARQUENET

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