Une formation sur le bien-être de leurs chevaux a été dispensée aux veneurs des chasses à courre.
Une centaine de veneurs ont participé à la 9e édition du cavalier veneur.
Les formateurs leur ont transmis les bonnes pratiques pour le bien-être de leurs chevaux. Pour les organisateurs, les chevaux de chasse à courre ne sont pas en effet « des mobylettes » comme le prétend l’A.V.A (Abolissons la vénerie aujourd’hui). « Avec nos chevaux, c’est fusionnel et avec les chiens c’est l’amour », affirme Pierre-François Prioux, président de la Société de Vénerie.
Les veneurs assurent
se soucier du bien-être de leurs chevaux
Quatre ateliers étaient donc proposés. Antoinette de la Bouillerie donnait des conseils pour l’entraînement du cheval. Laurent Piron a mis l’accent sur la relation du cavalier et de sa monture, Gérard Blanquet traitait du bien-être du cheval et Arnaud Gritti donnait des conseils pour développer une relation de confiance avec le cheval. « Ne soyez pas avare de parole, ni de caresses avec votre cheval. »
Les veneurs se montrent soucieux de leur monture. Quand on visite le chenil avec le piqueur Daguet, on découvre que les 133 chiens de race anglo-français sont en pleine forme et sont régulièrement sortis dans le vaste parc du château et peuvent même nager dans l’étang.
« Les animaux de la chasse à courre sont bien traités », c’est le message de Laurent Facques, responsable communication de Picardie.
Et les cerfs ? « Cette saison, confie-t-il, les veneurs ont réalisé soixante sorties, ont chassé dix cerfs et deux cerfs ont été graciés. »