Dans la matinée du samedi 1er octobre lors d’une chasse-à-courre, un magnifique cerf est venu se réfugier dans la cour d’un particulier à Villiers-le-Duc.Après un temps de repos, il est reparti retrouver la forêt. « L’équipage qui le chassait a agi en parfaite conformité avec la législation en vigueur et plus particulièrement avec l’arrêté du 25 février 2019, modifiant l’arrêté du 18 mars 1982, relatif à l’exercice de la vénerie et visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités, qui stipule notamment dans son article 7 : en grande vénerie, lorsque l’animal est aux abois… et qu’il se trouve à proximité d’habitations, … il est gracié.
Le maître d’équipage ou son suppléant doit sans délai et par tout moyen veiller à ce que l’animal ne soit pas approché. Il s’assure de la sécurité des personnes et des biens. Il met tout en œuvre pour retirer les chiens dans les meilleurs délais. Il facilite le déplacement de l’animal loin de la zone habitée » explique Daphné Fougea. « De longue date, les veneurs ont eu à cœur d’installer harmonieusement la pratique de la chasse à courre dans la vie rurale de leur temps. Cet épisode en fournit un nouvel exemple » souligne la référente pour le département de la Côte-d’Or de la Société de Vènerie.