Thomas Chambrier est le responsable du groupe de sonneurs de trompes de chasse de l’Écho du Bois Soucy, basé dans le Pays bilurien, qui donnera un concert samedi soir dans l’église de Bouloire. Un art qu’il pratique avec passion et qu’il partage avec son fils Nicolas.
Ne pas confondre la trompe de chasse avec le cor
Nicolas est âgé de onze ans. C’est tout naturellement que la transmission entre le père et le fils s’est faite : C’est en voyant mon père jouer que j’ai eu envie de me lancer. On peut jouer de la trompe de chasse à tout âge. On n’est pas obligé de connaître le solfège car on peut aussi apprendre à l’oreille.
Il a effectué des recherches sur cet instrument qui fait partie de la famille des cuivres : « La trompe de chasse était l’instrument traditionnel utilisé en vénerie ou chasse à courre depuis le XVIIe siècle. Elle se joue dans le cadre de fêtes. La trompe de chasse a un développé linéaire de 4,545 mètres enroulé à trois tours et demi. On ne peut pas modifier sa tonalité contrairement au cor qui est utilisé en musique militaire mais aussi dans la plupart des harmonies et sociétés musicales. Les deux instruments ne sont pas accordés sur la même note. »
Thomas est donc à la tête du groupe local de sonneurs de trompes chasse, Que j’ai intégré il y a une vingtaine d’années. Nous sommes une douzaine de sonneurs qui ont su préserver la convivialité, notre dynamisme mais aussi notre envie de sonner de la trompe de chasse dans différentes manifestations en rapport ou non avec la chasse, la nature et la vénerie.
La formation rassemble autant de jeunes que de moins jeunes mais tous unis par une même passion.
Apprendre à gérer son souffle
Ils disposent d’un répertoire large et varié de morceaux connus et moins connus. L’apprentissage se fait par cœur. Il faut surtout apprendre dès le début à travailler et gérer son souffle. Et adoptent avec fierté une tenue vestimentaire qui marque leur appartenance à la grande communauté des sonneurs de trompes.