Plongé dans l’univers cynégétique depuis l’enfance, Arnaud Génichon le voit comme un art de vivre.
Il souhaite aujourd’hui partager ces valeurs tant auprès d’initiés que de novices.
Manquer une journée de chasse, pour lui c’est compliqué, de l’aveu même d’Arnaud Génichon. Depuis l’enfance, le jeune homme est passionné. Les premiers pas en suivant ses parents lors de sorties, même en hiver ; son permis passé à 16 ans.
Aujourd’hui, à 26 ans, il tient à profiter de toutes les occasions, au point de revenir chaque semaine d’Auvergne, où il travaille dans le transport et la logistique, pour partager ces moments en famille ou avec des amis et sans que prélever soit une finalité. « L’an dernier, en peut-être huit sorties, j’ai tiré un seul faisan… On ne va pas à la chasse que pour ça. C’est le besoin d’être en pleine nature, de voir le chien s’épanouir, de se retrouver et avoir des instants de partage, de convivialité, des moments de vraies mixités sociales et intergénérationnelles. C’est en nous. »
Accompagner la faune sauvage…
Marqué par des souvenirs d’enfance, Arnaud Génichon apprécie tout particulièrement la chasse au petit gibier devant soi avec son chien, ainsi que la vénerie , notamment celle du lièvre ou du lapin pour voir le travail de la meute.
Mais, en touche-à-tout, il participe également à des battues, souvent dans le cadre de demandes administratives pour réguler des grands gibiers. « J’aimerais m’investir encore plus, m’occuper d’un territoire pour accompagner le maintien des populations de petit gibier et limiter la propagation du gros. Mais je profite de la chasse pour réaliser ma part. » Ce rôle d’accompagnement de la faune sauvage touche tout particulièrement le jeune homme.
Les rencontres avec des non-chasseurs sont régulières, dans le cadre de ses études et aujourd’hui de son métier, alors il n’hésite pas à expliquer sa vision de la chasse et partager sa passion.
« Lors de rencontres avec de nouvelles personnes, ça peut être des moments d’étonnement, parfois de débats, et plus rarement d’oppositions fermes. Certains peuvent avoir un avis tranché, mais plus souvent c’est l’occasion d’échanges. Ce qui compte, c’est la façon de présenter la chasse. C’est à nous de communiquer au mieux. »
Pour cela, Arnaud Génichon réfléchit aux outils populaires auprès des jeunes générations. Il évoque la possibilité de débuter une chaîne sur un réseau social.
Technique avec un chien d’arrêt
Un supplément sur la chasse que jeune chasseur, Arnaud Génichon aime faire découvrir et expliquer sa passion à ceux qui ne connaissent pas la chasse.