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Braconnage en Sologne : la Société de Vènerie réagit

Paris, le 28 février 2025

À l’issue d’une enquête de deux ans, l’Office Français de la Biodiversité a procédé ce mardi 25 février à l’interpellation de six chasseurs pour « des faits de braconnage d’une particulière gravité » survenus en Sologne. Détenus en garde à vue pendant 48 heures, ils ont été placés sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur jugement en avril.

Parmi les interpellés, certains pratiquent la chasse à courre. L’un d’eux occupe des responsabilités importantes au sein de son équipage. Dans l’attente du jugement d’avril et à titre préventif, il a été suspendu de ses fonctions.

La Société de Vènerie condamne avec la plus grande fermeté les actes de braconnage ainsi que toute infraction aux lois et réglementations en vigueur pour la chasse, qui vont à l’encontre des valeurs fondamentales et de l’éthique qui guident notre discipline. Elle suivra attentivement les conséquences de cette regrettable affaire et prendra toutes les décisions qui s’imposeront à l’issue du jugement.

La vènerie repose sur des principes de respect et de préservation de la faune sauvage.

Crédit photo : BFM TV 

Incident de chasse chez Luc Besson : la chasse à courre accusée à tort

Le Télégramme – ven 28 février 

Le vice-président de la Société de vénerie rebondit sur l’affaire du cerf tué chez Luc Besson pour défendre la pratique de la chasse à courre. Les images d’un cerf abattu sur la terrasse d’une propriété de Luc Besson, en Normandie, diffusées la semaine passée, ont heurté la sensibilité de bon nombre de personnes.

Les nombreux débats télévisés ou radiophoniques qui ont suivi (pour certains bien peu respectueux du contradictoire…) l’ont montré. L’enquête ouverte par le parquet d’Argentan, suite à la plainte du réalisateur, permettra de faire toute la lumière sur cet incident, et c’est heureux : la chasse, en France, est une activité légale et encadrée. Ainsi, tout acte illégalement commis doit être sanctionné par la loi.

(suite…)

« Je suis touché de savoir que le maire de Longpont pense aux chasseurs à courre », pour Le village préféré

L’Ardennais – mer 26 février 
Sélectionné pour participer avec 13 autres villages dans l’émission « Le village préféré des Français », Longpont souhaite mettre en avant la chasse à courre. Henry D’Aillères, chef d’équipage à Villers-Cotterêts, s’en réjouit.

Henry D’Aillières est maître d’équipage de chasse à courre de Villers-Cotterêts depuis 2019 – Archives Jean-Marie Champagne

En lice parmi quatorze villages de toute la France, Longpont annonçait il y a une semaine sur ses réseaux sa participation à l’émission « Le village préféré des Français ». Ce lundi 24 février 2025, le maire Gilles Davalan et plusieurs acteurs du village ont pu discuter des points forts à mettre en avant lors du tournage. L’abbaye Notre-Dame de Longpont, Monument historique, les Tourelles, vestige de l’ancienne porte de l’abbaye, le lavoir, sont des symboles qui devraient être présentés lors de l’émission. La chasse à courre ou vénerie, devrait aussi en faire partie.

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«Le village préféré des Français» : Longpont mise sur la chasse à courre pour marquer des points

L’Union – lun 24 février
Sélectionné pour représenter les Hauts-de-France en 2025 dans l’émission «Le village préféré des Français», sur France 3, Longpont souhaite mettre en avant son patrimoine ainsi que la chasse à courre, tradition chère au village.

En lice parmi treize autres villages de France, Longpont annonçait il y a une semaine sa participation à l’émission «Le village préféré des Français». Ce lundi 24 février 2025 était l’occasion pour le maire Gilles Davalan et les différents acteurs du village, Rosamée De Lacheisserie, propriétaire de l’abbaye, Pascal Hoche, ancien aubergiste de Longpont, et jeanne Roussel, conseillère départementale, de discuter des points forts de la commune.

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Le cerf tué chez Luc Besson lors d’une journée de battues

Paris, le 24 février 2025

Ce vendredi 21 février, la mort d’un cerf dans l’Orne, devant le domicile de la mère du cinéaste Luc Besson, a suscité la curiosité des médias généralistes, régionaux et nationaux. Leur connaissance approximative des différents modes de chasse les a conduits à attribuer, par erreur, cet épisode à la vènerie.

Or, il ne s’agissait pas d’une chasse à courre. Ces événements se sont déroulés lors d’une journée de battues coordonnées, organisée à la demande du Préfet de l’Orne. Pierre-François Prioux, président de la Société de Vènerie, a donc immédiatement pris contact avec Nicolas Rivet, directeur général de la Fédération Nationale des Chasseurs, pour obtenir des précisions, nos structures fédérales étant seules habilitées à déterminer ce qui s’était exactement produit.

Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, a pris la parole pour rétablir la vérité le samedi 22 février ; ses propos sont reproduits ci-après.

Cette regrettable polémique conduit la Société de Vènerie à rappeler l’importance de l’arrêté ministériel du 25 février 2019 visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités. (suite…)

Une meute en visite à l’Ehpad

C’est dans le cadre d’un partenariat établi grâce à un élu local que l’Équipage des Beaux Couverts a récemment été invitée à découpler ses chiens dans la voie du renard, sur le territoire de l’ACCA de Brigueuil-le-Chantre, dans la Vienne. Une journée où tradition et partage se sont conjugués.

Avant de partir sur le terrain, un arrêt a été organisé à l’EHPAD de la commune. Souhaitant offrir aux résidents un moment de convivialité, l’adjoint au maire a proposé une présentation de la meute et quelques fanfares de trompes. Ce rituel, devenu une tradition saisonnière, a permis aux résidents – une soixantaine présents ce jour-là – de renouer avec les souvenirs et les émotions d’antan. Un ancien président de l’ACCA a notamment témoigné d’une grande émotion, tandis que les résidents ont chaleureusement accueilli les veneurs autour de café et de viennoiseries.

La chasse s’est ensuite ouverte sur un territoire idéalement adapté à la vènerie du renard. Durant près de quatre heures, les veneurs ont suivi une piste qui a débuté par un terré dans un pailler, avant de poursuivre l’animal dans une garenne. Après deux heures de relances et de poursuites dans un environnement varié, l’hallali a finalement été sonné le long d’une rivière, à proximité d’un moulin abandonné situé à près de huit kilomètres du lancé.

La journée s’est conclue par la curée, suivie d’un verre de l’amitié. Une journée à la croisée des valeurs de la chasse : passion, respect du territoire et lien intergénérationnel.

Assemblée Générale de la Vènerie

Samedi 24 mai 2025 à 10h00 au Grand Parquet de Fontainebleau

Le samedi 24 mai prochain verra l’organisation de l’Assemblée Générale de nos associations dans le cadre de Nature & Vènerie en fête, la grande fête de la chasse à Fontainebleau. Cette Assemblée Générale revêt une importance déterminante pour exprimer, par leur présence, l’engagement des veneurs au service de leur passion. En cette période marquée par l’instabilité politique, il est indispensable que nous nous y retrouvions très nombreux ; maîtres d’équipages, masters, président, responsables, et aussi tous les adhérents de l’Association des Veneurs. Nous étions 500 à l’Assemblée Générale de 2024 ; nous ne saurions être moins nombreux cette année !

Au programme, exposés et rencontres avec des acteurs et des amis du monde de la chasse.

Au chapitre des exposés, plusieurs thèmes seront abordés : bilan de la saison, décisions du conseil d’administration, procédures judiciaires, location des forêts.

L’Office Français de la Biodiversité viendra présenter les accords signés avec la Société de Vènerie. Ils constituent une avancée significative dans la volonté partagée de mieux travailler ensemble.

Plusieurs associations ont également été invitées à s’exprimer ce samedi 25 mai : la Fédération Nationale des Chasseurs, la Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants, l’Association Française des Equipages de Vènerie sous Terre, la Fédération Internationale des Trompes de France. Toutes ces associations font partie de notre environnement immédiat ; notre union constitue la condition de notre force et de notre légitimité.

Nos élus (députés & sénateurs) sont également conviés à cette occasion. Nous savons compter parmi eux sur des soutiens fidèles et sûrs ; ils viendront s’exprimer devant vous.

Un riche programme attend donc tous les veneurs lors de l’Assemblée Générale de nos associations

Le samedi 24 mai 2025 à 10h00
Au Grand Parquet
Route d’Orléans
77300 Fontainebleau

Daniel Labaronne reconduit à la présidence du groupe d’études « Chasse et pêche » de l’Assemblée nationale

Daniel Labaronne, député d’Indre-et-Loire, a été reconduit fin janvier à la co-présidence du groupe d’études « Chasse et pêche » de l’Assemblée nationale, aux côtés de Christophe Blanchet, député du Calvados et lui-même chasseur. Cette nomination commune illustre la reconnaissance de leurs compétences et de leur engagement sur des sujets essentiels pour nos territoires.

Fort d’une connaissance approfondie des écosystèmes ruraux et d’un dialogue constant avec les acteurs de terrain – chasseurs, pêcheurs, associations environnementales, gestionnaires d’espaces naturels et collectivités – Daniel Labaronne poursuivra avec détermination les travaux engagés sous son précédent mandat.

Daniel Labaronne a déclaré : « Chasse et pêche ne sont pas seulement des pratiques, ce sont des traditions profondément enracinées dans notre patrimoine et nos paysages. Elles jouent également un rôle majeur dans l’aménagement du territoire et la gestion durable de la faune et des milieux naturels. Mon objectif, avec Christophe Blanchet, est de poursuivre le travail collectif pour garantir un équilibre entre les usages, dans le respect de chacun. »

83 députés, majoritairement élus de la droite et du centre, constituent le groupe d’études chasse et pêche.

De l’utilité de la chasse à courre

La chasse à courre est-elle utile ? Voilà bien une question soulevée par ceux qui souhaitent y répondre par la négative : non, la chasse à courre ne serait pas utile car elle tue peu d’animaux. L’incompréhension qui préside aux relations entre les chasseurs et leurs opposants se trouve résumée dans cette phrase qui se voudrait une démonstration.

Tout d’abord, pas un chasseur à courre, à tir, au vol, sous-terre ou à quoi que ce soit d’autre ne chasse parce que c’est utile, ni même pour « tuer ». Il chasse parce que le mode de chasse qu’il pratique l’intéresse, le délasse, le passionne, lui permet de retrouver des amis, sa famille, ses voisins, et mille autres raisons ; mais pas un seul ne part à la chasse en se disant : « je vais faire quelque chose d’utile ».

Certes la chasse est utile ; elle assure la régulation de la faune sauvage et, par là même, la possibilité de voir cohabiter dans un même espace les activités des hommes (agriculture, sylviculture, urbanisation, circulation routière et ferroviaire) et des animaux sauvages. Mais cette utilité n’est que la conséquence d’un prérequis : l’intérêt de certains de nos contemporains pour la pratique de la chasse.

Au chapitre du rendement, reconnaissons que la chasse à courre est moins efficace que la chasse à tir. Une journée de vènerie conduit à la prise d’un animal une fois sur quatre, quand une journée de chasse à tir voit généralement plusieurs animaux au tableau. Il faut donc croire que l’utilité n’est pas le critère qui prévaut à la perpétuation de la vènerie, et c’est tant mieux. Car si l’on devait apprécier la persistance d’une activité humaine à son utilité, que deviendraient nombre de nos loisirs ? Utiles le football, les vacances à l’autre bout de la terre, ou la pratique du ski ? Utiles la navigation de plaisance ou les jeux électroniques ? Et surtout qui pour décider que telle ou telle activité est « utile » ?

Ce qui est « utile » à proprement parler, c’est de travailler, se nourrir et dormir, pour ensuite recommencer. Beau projet que nous proposent ces chantres de l’utile, dont certaines dictatures d’Asie nous offrent d’excellentes illustrations ! En réalité, il y a une certaine curiosité à nous proposer de passer nos activités au prisme de l’utile dans une époque qu’on qualifie fréquemment de civilisation des loisirs.

Question primordiale qui sous-tend la plupart de nos débats de société : la relation du travail et du temps libre, la place des loisirs dans l’accomplissement individuel et l’aliénation résultant jadis de l’organisation industrielle du travail. Il est heureux que les progrès techniques aient permis à l’Homme de dégager du temps libre pour exercer des activités extra-professionnelles qui lui procurent épanouissement, bien-être et bonheur : se rencontrer, échanger, collaborer pour se cultiver et devenir meilleur.

Et c’est bien là ce que procure la vènerie : un épanouissement par la rencontre et la connaissance jamais satisfaite du monde sauvage. La vènerie est une véritable culture dont nous sommes les dépositaires. Sachons la pratiquer avec une éthique irréprochable et la transmettre aux générations futures dans sa plus belle expression.

Karl Reille : maître de la vénerie et virtuose de la peinture animalière

Le chasseur français – lun. 17 février
Karl Reille, figure incontournable de la vénerie française, a marqué le XXe siècle par son talent unique en tant que peintre animalier. Ses œuvres, imprégnées de passion pour la chasse à courre, immortalisent avec précision et poésie les scènes de vénerie et les animaux en pleine action.

Karl Reille (1886-1975) incarne une double vocation rare : celle d’un veneur passionné et d’un artiste animalier exceptionnel . Né à Paris dans une famille aristocratique, il s’est rapidement distingué par son talent pour le dessin et son amour de la chasse. De ses aquarelles délicates à ses huiles vibrantes, il a su capturer l’essence même de la vénerie, qu’il pratiquait autant qu’il peignait. À travers ses œuvres, il a non seulement documenté les traditions cynégétiques françaises, mais aussi imprimé une esthétique propre.

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Sauver la vènerie

Le Betteravier français – lundi

Assaillie par des pétitions, vilipendée par Yann Arthus-Bertrand, critiquée par une majorité de médias, cette belle tradition française mériterait d’être pérennisée.

La vènerie ou chasse à courre fait partie intégrante de la culture française. Avec plus de 400 équipages en France, ce mode de chasse est présent dans l’ensemble de nos régions. On compte près de 10 000 adhérents, 100 000 suiveurs, 30 000 chiens et 10 000 chevaux : la chasse à courre fait vivre beaucoup de monde. Elle assure aussi la protection de nombreuses races de chiens (anglo-français, poitevins, gascon-saintongeois, harriers, beagles, Bruno du Jura, etc..). Si, dans l’ensemble, les Français l’acceptent et même la soutiennent, l’offensive ne faiblit pas. Récemment, une pétition dans le journal « Le Monde » a été signée par une cinquantaine de personnes ; Yann Arthus-Bertrand a aussi jeté tout son crédit abolitionniste dans la balance.

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Jean-François Lescop de Moÿ nous a quittés

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Jean-François Lescop de Moÿ, Maître d’équipage du Saut du cerf. Son courage exemplaire lui aura permis de lutter pendant plusieurs années contre une maladie implacable mais aussi de continuer à être présent aux laisser- courre de son équipage notamment dans la forêt de Sillé qu’il appréciait tant.

Les obsèques auront lieu jeudi 13 février à 14h30 en l’église de Coulans sur Gée (72550).

La Société de vènerie adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

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