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Le Rallye Garenne Anjou fête Saint Hubert en grande pompe

Le dimanche 10 novembre 2024, le Rallye Garenne Anjou, équipage du Maine-et-Loire chassant dans la voie du lapin, a fêté Saint Hubert en l’église de Vezins, accompagné par les trompes des Echos du Lys ainsi que du Bien Allé du Bocage et en présence de nombreuses personnes venues découvrir la chasse à courre.

Après un vin d’honneur et une restauration rapide servie sur les lieux de la chasse, nous donnons les chiens. La voie n’est pas bonne mais la meute prend deux animaux. La curée est sonnée avec les nombreuses trompes présentes.

La journée s’est terminée par un dîner auquel étaient présentes 200 personnes.

L’association Amis Veneurs, créée pour le repeuplement du petit gibier, a participé activement à l’organisation de cette journée.

Cette journée de Saint-Hubert est une belle réussite !

 

Par Alain DRON, maître d’équipage du Rallye Garenne Anjou.

Faut-il emmener des enfants à la chasse ?

Dans son numéro du 30 juillet dernier, le Figaro s’interrogeait sous la plume du pourtant peu progressiste Paul Sugy sur une question qui fait débat : « faut-il emmener des enfants à la chasse ? »

Notre époque dorlote ses enfants et s’efforce de ménager leur sensibilité, leur confort, leur innocence ; rien ne doit altérer la prétendue pureté de nos bambins. Dans ces conditions, le « spectacle » de la chasse, ce moment où l’homme tue, peut apparaître comme bien peu adapté à de jeunes sensibilités. Et pourtant, la chasse en général et la chasse à courre en particulier constituent un moment de rencontre privilégié avec le monde animal.

Avec les chiens tout d’abord : si vous promenez votre chien en ville, regardez le comportement des jeunes à l’égard de votre fidèle compagnon : un jeune sur deux a peur du « meilleur ami de l’Homme ». En ces temps où on exalte les vertus de l’altérité, nos jeunes craignent l’altérité animale, en ceci qu’ils ne la décodent pas ; bien au chaud dans leur univers familier, ils parlent, à travers les réseaux sociaux, avec des jeunes du monde entier, mais, en réalité, ils n’échangent, dans ces circonstances, que les lieux communs du « village global ». À l’inverse, ils craignent d’aborder un chien dont ils ne décodent pas le comportement ; et pourtant la véritable expérience de l’altérité consiste dans la rencontre physique avec l’autre, pas dans une fantasmatique relation numérique.

La rencontre avec une meute de chiens de vènerie est plus spectaculaire encore : nos chiens de meute sont nombreux et de grande taille pour la plupart, aux ordres et parfaitement inoffensifs avec l’être humain. L’enfant n’est guère plus grand que le chien de meute. Quiconque a vu des jeunes se mêler à une meute de chiens de vènerie, lors d’une fête de la chasse, en conserve un souvenir attendri ; René Kléboth ne manquait jamais son effet lorsqu’il invitait les enfants dans le public à rejoindre sa meute de magnifiques poitevins. L’enfant doit d’abord surpasser une légitime appréhension pour aborder ces inconnus canins si nombreux ; et lorsqu’il s’y risque, il ne récolte au plus que quelques coups de langue humides qui disent l’affection du chien pour l’Homme. Une première étape concluante de la rencontre avec l’altérité. Un premier échange annonciateur de la tendre complicité qui unit l’Homme et le chien, qu’il soit de meute ou pas.

L’autre rencontre que propose la chasse à courre est celle de l’animal sauvage. Une rencontre authentique, avec un animal qui craint et fuit l’Homme, son prédateur historique. La confrontation qui oppose la meute et l’animal de chasse est dénuée de tout artifice. C’est l’exact contraire de Call of Duty, cette série de jeux vidéo où l’enfant-joueur – enfant-tueur – est invité à tirer sur tout ce qui bouge depuis le confort douillet de sa chambre, ce qui en fait un authentique tueur en série virtuel, en redoutant pire…

À la chasse à courre, l’enfant se met en mouvement, sort de sa chambre pour aller dans la nature qu’il fasse froid ou qu’il pleuve, se salir peut-être dans la boue, courir derrière les chiens et les écouter crier leur joie de chasser. C’est un moment de vérité. L’action à laquelle il leur est proposé de prendre part est authentique : celle d’une poursuite entre une meute prédatrice et sa proie. L’animal chassé est proie depuis la nuit des temps et a développé les capacités pour échapper à ses prédateurs. Le chien, descendant du loup, est prédateur, lui-aussi depuis la nuit des temps, et il a développé des capacités olfactives sans égal pour poursuivre l’odeur que laisse l’animal sauvage sur son passage.

Cette rencontre est-elle cruelle ? Voilà bien un mot-valise auquel on fait dire ce qu’on veut. La cruauté consiste à placer un être vivant dans des conditions que ses capacités physiques et sensorielles ne lui permettent pas d’affronter (un chien enfermé et privé de nourriture, un chat dans une voiture au soleil, un poisson rouge sorti de son bocal). Rien de tel dans la chasse, l’animal chassé possède toutes les capacités physiques et sensorielles pour affronter son prédateur. La meilleure preuve en est qu’il lui échappe trois fois sur quatre.

Alors oui, il faut bien sûr emmener nos enfants à la chasse, pour leur faire rencontrer la vraie nature, pas le monde fantasmé de Walt Disney où le roi-lion est l’ami du phacochère, mais celui fait de chair et de sang où les animaux luttent et combattent pour survivre dans un environnement magnifique mais toujours hostile.

Loin de développer une quelconque pulsion morbide, la vènerie offre plutôt à l’enfant d’accéder à la connaissance du sacré dans le sens où l’entend le philosophe Régis Debray : « Ce qui légitime le sacrifice et interdit le sacrilège » : le sacrifice de l’effort et l’interdit du sacrilège, qui consiste dans l’éthique de la chasse.

Le sacré est ce qui donne la vie et ce qui la ravit, c’est la source d’où elle coule, l’estuaire où elle se perd. Roger Caillois

Quand le lexique de la chasse s’invite dans notre quotidien

Le Chasseur Français – ven 13 déc

Des forêts aux salons, les termes cynégétiques parsèment notre vocabulaire quotidien. Petit florilège de ces mots ou expressions qu’on doit au registre de la chasse.

Ce n’est qu’un mystère pour personne. Le monde de la chasse est régulièrement attaqué. Le président de la FNC, Willy Schraen, le rappelle à l’envi. Le Congrès de la Fédération de l’an passé fut même une occasion de dénoncer « la morale verte », un nouveau mode de pensée , une attaque qui ne s’arrête pas à la chasse mais bien à notre mode de vie rural.

Malgré les débats qu’elle suscite, la chasse a laissé une empreinte indélébile sur notre langue. Nombre de nos expressions courantes trouvent leur origine dans le vocabulaire cynégétique.

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Joël apprend comment sonner la trompe de chasse

Ouest France – sam. 7 décembre

La trompe de chasse, instrument de prédilection pour la chasse à courre, existe depuis le XVIIIe siècle, sous Louis XV. Joël Sébire nous en livre ses particularités.

Pourquoi ? Comment ?

Quelle est la particularité de la trompe de chasse ?

Cet instrument est utilisé pendant les chasses à courre. Ce sont les chiens qui courent et les chasseurs n’ont pas de fusil. « Il y a des grands équipages qui chassent le cerf mâle, le chevreuil et le sanglier. Moi, je faisais partie d’un petit équipage, une petite vénerie. Nous avions, par exemple, dix-huit chiens pour chasser un lièvre », explique Joël Sébire, professeur directeur de l’École de trompes de la Suisse normande, à Thury-Harcourt, également délégué régional de la Fédération régionale des trompes normandes depuis douze ans.

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François Sicard nous a quittés

Nous apprenons avec tristesse le décès de François Sicard, Président du Rallie Saint Hubert.

La famille Sicard ainsi que l’ensemble des membres du Rallie Saint Hubert ont la douleur de vous faire part du décès de François Sicard. Les obsèques auront lieu mercredi 4 Décembre à 10h en l’église de Quincy.

La Société de Vènerie adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.

L’école des Piqueux : premières semaine de cours

Le Chasseur Français – sam. 30 novembre

Depuis le 1er octobre, 10 futurs piqueux sont en formation en alternance dans une MFR et dans des équipages.

Les dix élèves recrutés pour faire partie de cette première promotion de l’école des piqueux suivent une formation en alternance à la Maison Familiale Rurale de Bournezeau en Vendée et dans l’un des dix équipages qui avaient accepté de les embaucher. Cette formation dispensée sur 10 mois. En alternance de cours théoriques (11 semaines dans une Maison Familiale Rurale) et de pratique dans un équipage de vènerie (32 semaines).

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