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L’équipage veut jouer la transparence

La Nouvelle République – mer 25 septembre 

Parler de l’élevage des chiens mais aussi de la chasse au cerf, de la vie de l’équipage de chasse à courre : la vénerie de Rambouillet n’a éludé aucune question lors des Journées du patrimoine, en ouvrant grand son QG, le chenil de Moquesouris, dans le parc du château de Rambouillet.

Le public a pu assister à la soupe de la meute. Le moment où le piqueux, Labranche, a donné le top départ à ses chiens pour manger dans les auges, ensemble, comme le veut l’éducation d’une meute avec ses meneurs et ses suiveurs.

Une centaine de chiens vivent ici toute l’année et mangent chaque jour un repas cuit pendant 3h composé de viandes rouges et blanches, de féculents et de légumes. « Il est donné une fois mais chaque jour à une heure différente. Lors du repas, les chiens respectent la hiérarchie, les dominés mangent d’abord », explique Marie, la compagne du piqueux qui, au milieu de la meute, veille sur les grands anglo-français tricolores et grands français tricolores ainsi que des poitevins.

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« Un jour de chien », de Xavier Patier : la toute dernière chasse

Le Monde – lun. 23 septembre

Un domaine déclassé, une chasse à courre qui tourne court et un vieux piqueux qui ne veut pas lâcher. Beau roman d’un monde qui s’achève.

On voudrait croire que rien ne change. Enfin pas davantage que les saisons, qui passent mais qui toujours reviennent. Sauf qu’à se succéder elles emportent les années. Et le monde, au bout du compte, n’est plus du tout le même. Les routes à quatre voies traversent les forêts, les lotissements grignotent les campagnes. Fini les pères en fils, fini les héritages. Les terres sont divisées. La vie rurale est reléguée au musée. Traditions populaires et vieux outils agraires. Alors, la vénerie et ses équipages… Encore une pratique d’un autre âge dont beaucoup s’étonnent d’ailleurs qu’elle n’ait pas complètement disparu.

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L’opération séduction de l’équipage de chasse à courre à Folembray

L’Union – lun. 16 sept.

Dans leur chenil de Folembray, les chiens, pour majorité des anglo-français tricolores, aboient en attendant leur « soupe ». Le piqueux, qui s’occupe de la meute, a préparé le repas.

« Il y a de la viande, des invendus de supermarché avec qui on a un partenariat ou des produits qui viennent d’abattoirs du secteur, et des croquettes », détaille celui que l’on surnomme ici Daguet, comme les jeunes cerfs. À 20 ans, il a déjà fait une saison et demie en tant que piqueux et avant ça, une saison en tant que second. Le jeune homme s’est pris de passion pour les chiens puis la chasse très jeune, à à peine une dizaine d’années. « J’ai appris avec mon frère. J’étais bénévole dans un équipage puis j’ai eu ma première place à 16 ans. » (suite…)

Raymond Joliveau nous a quittés

Nous apprenons avec tristesse le décès de Raymond Joliveau, Maître d’Equipage du Rallye La Passée et organisateur de la magnifique fête de la chasse de Carrouges durant de très nombreuses années.

La Société de Vènerie adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.

Les obsèques auront lieu en l’église de Carrouges (61320) le mardi 17 septembre 2024 à 14h30. Ni fleurs, ni couronnes

Vanité, Voltigeur et Valençay sur la voie du loup

Le chasseur français – ven. 13 septembre

Novembre 1976 ! Le présentateur du journal télévisé de TF1 nous informe qu’un loup sévit dans les Vosges : en quelques mois, plus de cent cinquante moutons, une douzaine de vaches ainsi que plusieurs chevaux ont été tués par ce fauve, et la peur s’est installée dans les villages avoisinant les tueries de cette bête.

À cette époque, nous chassons à courre avec un groupe d’amis passionnés de vénerie, à l’aide de remarquables anglo-français tricolores. Je téléphone au président Laflotte, qui accepte de faire chasser nos chiens. Le rassemblement pour cette équipée est fixé au 24 avril en Seine-et-Marne, chez Jean-Pierre Renaudat.

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Chenils et chiens de chasse, quelles sont les règles ?

Le chasseur français – ven. 13 septembre

Si, depuis des siècles, la prise en compte du bien-être de leurs précieux auxiliaires par les chasseurs cynophiles apparaît remarquable, force est d’observer que la réglementation autour des chenils s’est structurée tant pour nos compagnons à quatre pattes que pour le voisinage. Revenons sur ce cadre réglementaire !

Il convient tout d’abord de préciser que les règles dépendent du nombre de chiens.

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Le grand anglo-français tricolore

Le chasseur français – ven. 13 septembre

Avec ces emblèmes de la vénerie, pas de dressage ; ils chassent comme les loups et l’on se contente de les laisser exprimer leur instinct d’emmener la voie d’un animal sans jamais lâcher sa trace, même s’ils ont conquis une avance considérable, dans le seul espoir de le prendre. Tout juste leur a-t-on appris à connaître leur nom, à se mettre en meute et à s’arrêter quand on le leur commande, mais musique garantie.

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Parole de veneur : Yann Vuillemin, Rallye Lagunan

Chasse du 4 décembre 2021 : une fin de chasse hors du commun…

Attaque d’une jolie chèvre aux Jolles qui enchaîne les ruses et bat l’eau plusieurs fois avant d’être relancée. Les chiens la maintiennent bien et après plus de 2h30 de chasse, elle débuche dans un champ où le change est abondant.

Lucie, ma compagne, voit notre chèvre de chasse se taper au milieu de ce champ. Les chiens sont presque à sa hauteur, travaillent, mais ne la volent pas.

Tout à coup, une chienne de l’Equipage Piqu’Hardi Gascogne qui chasse le cerf dans les environs, vient à Lucie. En fait, cette chienne est restée à leur rendez-vous depuis le début de la journée. En apercevant cette inconnue, nos chiens s’empressent de venir la rencontrer. Mais au même moment, deux chevreuils de change se lèvent et coupent la route à notre meute, qui, déconcentrée, les embarque sans hésiter. Il faut les arrêter.

Seuls deux limiers restent sagement à mon cheval et cette mystérieuse chienne reste avec Lucie, qui garde les yeux rivés sur la chevrette couchée dans le champ.

Pendant que quelques boutons reprennent la meute, notre chevrette de chasse se lève et prend son contre, en entendant la meute se récrier sur le change.

Elle se fait prendre quelques minutes plus tard par Manchester, Mozart et cette chienne de l’équipage voisin.

Le soir venu, nous la ramenons au chenil de l’Equipage Piqu’Hardi Gascogne et nous leur racontons que leur chienne a pris son premier chevreuil. Surpris qu’elle se soit mise à chasser, ils nous expliquent qu’elle n’a jamais voulu chasser le cerf, ni le sanglier. « Si elle aime le chevreuil, alors on vous la donne. »

Nous sommes repartis avec cette chienne nommée « Muscade » et elle est depuis l’un des meilleurs chiens de la meute.

Une belle histoire qui a marqué le Rallye Lagunan.

Bienvenue Muscade et merci à l’Equipage Piqu’Hardi Gascogne !

 

 

Vous avez, vous-aussi, une belle histoire de chien de vènerie à raconter ; envoyez-nous votre texte et nous le publierons avec plaisir.

La troïka merveilleuse

Edito d’Antoine Gallon

On le dit régulièrement, la chasse à courre est le mode de chasse le plus naturel, en ceci qu’il reproduit l’acte de prédation qui structure la chaîne alimentaire depuis la nuit des temps. Et c’est d’ailleurs son caractère naturel qui est peut-être la cause de son incompréhension par certains de nos contemporains. A l’heure des réalités virtuelles des gamers et des faits alternatifs des présidents américains, nos contemporains vivent de plus en plus éloignés de la vérité du monde naturel. Comme l’écrit Jacques Salomé dans « La vie à chaque instant » (2012), « L’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, mais le déni entretenu par certaines croyances qui vont s’imposer à nous comme des certitudes. » Et plus que jamais, dans une époque où l’émotion domine toute perception des situations et au titre de laquelle chacun se croit habilité à avoir un avis sur tout, les croyances règnent en maître. « Dieu est mort, Marx est mort et moi-même, je ne me sens pas très bien » disait Woody Allen. Et si Dieu, Marx et le cinéaste newyorkais sont aujourd’hui quelque peu démonétisés, ils ont cédé la place à une nouvelle idole, promoteur d’une vision fantasmée du monde sauvage, qui fait pleurnicher les miss sur les plateaux de télévision.

Mais la vènerie n’est pas qu’une pure copie de la prédation naturelle. Elle est aussi la manifestation du génie humain qui s’allie le chien et, bien souvent, le cheval. Pour chasser à courre, le veneur élève, dresse et entraîne une meute de chiens courants. Quel chemin parcouru depuis la domestication des premiers chiens, descendants du loup craintif, lui-même prédateur de l’Homme ! Quelle somme de patience et de persévérance il aura fallu au veneur pour identifier et sélectionner, à travers les âges, les races des chiens les plus aptes à chasser avec succès les animaux de vènerie ! Endurance, finesse de nez, gorge puissante : tout cela, le veneur le requiert de ses chiens de meute.

Parlons aussi du cheval, avec qui le veneur chasse les animaux les plus rapides et les plus endurants, et sans le secours duquel il lui serait impossible d’être aux chiens ou plus simplement de suivre la chasse. Le cheval, la plus noble conquête de l’Homme, mais pas la plus facile ! Et même si les chevaux de vènerie ne sont pas sélectionnés parmi les plus rétifs, que d’énergie il aura fallu consacrer à leur sélection, leur dressage et aux soins à leur prodiguer. Que de temps il aura fallu au cavalier débutant pour comprendre sa monture et la bonne manière de la solliciter. « Qui veut voyager loin, ménage sa monture » disait Racine dans Les Plaideurs ; mais qui veut chasser jusqu’à l’issue de la journée doit, lui aussi, ménager son cheval, l’entrainer avant, doser son effort pendant et le soigner après la chasse.

Chiens, chevaux, veneurs se trouvent donc réunis par la volonté des hommes pour livrer un combat loyal entre la meute et l’animal chassé suivant une éthique stricte. Et quand toutes ces conditions sont réunies, advient le mystère de la chasse à courre, l’union magique du veneur, de ses chiens et de son cheval : la troïka merveilleuse !

Bonne saison 2024/2025, à pied comme à cheval

Une édition 2024 à deux visages

Le journal de Gien – jeu. 12 septembre

La météo du dimanche a fait oublier celle de la veille, très pluvieuse, pour finalement faire de cette 27e édition une belle réussite. Le vendredi avait été épargné par l’humidité. Le ciel s’est bien rattrapé le samedi en arrosant copieusement la 27e Fête de la Sange, avant un très beau dimanche. La fréquentation des allées du parc du château a été à l’image du temps. Maussade le samedi, superbe le lendemain.

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À Mecé, le chenil des chiens de chasse à courre ouvre ses portes

Ouest France – mer. 11 septembre

Samedi 14 septembre 2024, le chenil de l’association du Vautrait Saint-Sulpice ouvre ses portes à Mecé (Ille-et-Vilaine). L’occasion de présenter la race du Grand Anglo-Français, un chien très énergique et qui demande une attention particulière.

Au lieu-dit La Morinière, à Mecé (Ille-et-Vilaine), vivent une centaine de chiens, appartenant à la race Grand Anglo-Francais. Il ne s’agit pas d’un élevage, mais du chenil de l’association du Vautrait Saint-Sulpice, un équipage de chasse à courre au sanglier.

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En 1884, la chasse à courre au sanglier est un évènement cynégétique et mondain

La Montagne –  sam. 7 septembre

En 1884, les agriculteurs creusois organisaient avec plus ou moins de succès des battues contre les suidés (sangliers) qui ravageaient leurs récoltes.

Mise sur pied le 4 novembre 1884 par des notables du cru, à Clairavaux, une chasse à courre aux sangliers fut un évènement cynégétique et mondain auquel « L’Abeille de la Creuse » donna une allure d’épopée dans son édition du 12 novembre. Le ton de l’article fera sourire le lecteur d’aujourd’hui. Il pensera que l’auteur se gausse des participants, ce qui n’est guère probable, « L’Abeille » étant l’organe du parti conservateur. Mais c’était le style journalistique de l’époque.

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