Samedi 16 septembre après-midi, l’association a ouvert pour la première fois ses portes au public.
Souvent décriée, la chasse à courre a aussi ses adeptes. Chaque jour de chasse, nombre d’entre eux se déplacent pour suivre chiens, chevaux et cavaliers en forêt domaniale de Saint-Gobain – Coucy-Basse, le mardi et le samedi, de septembre à mars. Le Rallye Nomade, basé sur les terres du château de Folembray, relève du secteur associatif et est classé parmi les nomenclatures française et européenne des activités de clubs de sports.
Samedi 16 septembre après-midi, l’association a ouvert pour la première fois ses portes au public « pour faire connaître la chasse à courre et l’équipage aux riverains, maires et amis afin de permettre à chacun de comprendre tout ce qui tourne autour de la chasse à courre », souligne Louis Turquin, l’un des maîtres d’équipage du Rallye nomade.
Au cœur du chenil
Pour ce faire, quatre ateliers étaient proposés. Le premier conviait les visiteurs à découvrir le chenil créé en 1870, « un des rares bâtiments de Folembray à avoir résisté à la guerre », précise Louis Turquin. C’est là que le public a pu assister à la promenade et au déjeuner des 95 chiens de race anglo-français tricolore en âge de chasser et qui constituent la meute du Rallye nomade.
Un autre atelier permettait aux visiteurs de découvrir les ustensiles, tenues et trompes du veneur. Non loin de là, une animation organisée avec le concours de l’ONF sur le thème « Bois et animaux de la forêt » avait pour but d’apporter un éclairage sur l’utilisation de la forêt, de reconnaître les traces d’animaux, et de découvrir la préparation du bois et de la chasse. Un dernier atelier était quant à lui consacré à l’entraînement et à la préparation du cheval pour la chasse.
Un concours de trompes de chasse
Côté animations, un concours de trompes de chasse a été très suivi. Parmi les sonneurs, on remarquait la présence de Louis Delanglade, récemment sacré champion de France de trompe de chasse, à Saint-Martin Valmeroux, dans le Cantal.
Côté fréquentation, ce sont plusieurs centaines de visiteurs, dont 350 à 400 au plus fort de l’après-midi, qui sont venu découvrir ce lieu insolite qui compte tenu de ce premier succès, pourrait bien désormais ouvrir ses portes tous les ans.
Alain Dumont (CLP)