Emission spéciale consacrée à une passion méconnue qui fait couler beaucoup d’encre : la chasse à courre. Immersion au cœur d’une pratique vieille de plusieurs siècles, qui rassemble près de 100 000 passionnés en France. Un nombre conséquent, surtout lorsque l’on considère les idées reçues associées à cette tradition.
Une étude récente du CSA et de la société de Vénerie
Parmi les chiffres, 28% des membres d’équipage sont des femmes, bousculant ainsi les stéréotypes traditionnels. De plus, les veneurs, ces amateurs de chasse à courre, investissent en moyenne 1000 euros par an dans leur passion, participant à une dizaine de chasses chaque année.
Mais alors, pourquoi cette activité, qui semble ancrée dans un autre temps, suscite-t-elle autant de débats et de controverses ? Quels sont les regards portés sur elle, notamment du côté des défenseurs de l’environnement ? Sur RCF Anjou, nous avons réuni un panel d’invités pour répondre à ces questions.
Olivier de La Bouillerie, vice-président de la Fédération départementale des chasseurs de Maine-et-Loire, apporte un éclairage sur les enjeux locaux, la passion, le profond respect de l’environnement et des animaux et les perspectives des chasseurs. Antoine del Marmol, président de l’association nationale des jeunes veneurs, nous offre son point de vue sur la pérennité de cette tradition. Enfin, Hortense Cotreuil, une jeune veneuse passionnée, partage son expérience personnelle et son point de vue sur la chasse à courre.
Pourquoi, malgré ces chiffres et cette étude, les chasseurs ont-ils souvent mauvaise presse ? Pourquoi maintenir une tradition qui semble en décalage avec les préoccupations contemporaines ? Quels sont les enjeux cruciaux autour du bien-être animal dans cette pratique ancestrale ?